Le dollar recule un peu, la livre turque approche de son plus bas historique

AWP

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Vers 11h10, le billet vert cédait 0,12% à 1,0862 dollar pour un euro.

Le dollar reculait légèrement lundi par rapport à l’euro, l’optimisme du président américain Joe Biden quant aux négociations sur le plafond de la dette pesant sur la valeur refuge, tandis que la livre turque approchait de son plus bas historique après les élections nationales en Turquie.

Vers 09h10 GMT (11h10 HEC), le billet vert cédait 0,12% à 1,0862 dollar pour un euro.

Les négociations entre l’opposition républicaine et la Maison blanche sur le plafond de la dette retiennent l’attention du marché puisqu’une absence d’accord conduirait à un défaut de paiement de l’Etat américain.

Une nouvelle réunion entre le président Joe Biden et les dirigeants du Congrès doit se tenir en début de semaine à ce sujet.

«Je reste optimiste parce que je suis un optimiste congénital, mais je pense vraiment qu’il y a une volonté de leur part et de la nôtre de parvenir à un accord. Je pense que nous y parviendrons», a déclaré M. Biden dimanche.

Conséquence, la demande de dollar, valeur refuge, «recule légèrement», commente Stephen Innes, analyste chez SPI AM.

Par ailleurs la livre turque reculait de 0,39% à 19,66 livres pour un dollar, approchant de son plus bas historique atteint l’avant-veille alors que le président Recep Tayyip Erdogan part avec un avantage pour le deuxième tour de l’élection présidentielle, ayant recueilli 49,4% des voix au premier tour de scrutin.

«Maintenant que la possibilité d’un changement de politique» monétaire et budgétaire «n’est pas réaliste, la tendance à une dépréciation de la livre turque risque d’augmenter considérablement», prévient Tatha Ghose, analyste chez Commerzbank.

Cependant, alors que l’inflation dépasse 40% dans le pays, une nouvelle chute de la livre avant le deuxième tour pourrait jouer en faveur de l’opposition, juge-t-il.

A l’inverse, le baht thaïlandais se renforçait de 0,75% à 33,74 bahts pour un dollar.

«L’opposition est arrivée en tête du scrutin» aux législatives de dimanche, note M. Innes, qui estime que «sans troubles post-électoraux pour l’instant, la devise pourrait se renchérir».

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