Vers 15h50, le dollar cédait 0,15% face à l’euro à 1,1734 dollar, après avoir touché vers 7h20 1,1704 dollar, un plus bas depuis près de cinq mois.
Le dollar reculait légèrement face à l’euro mercredi, restant à des niveaux élevés alors que le rebond des créations d’emplois dans le secteur privé confirme la reprise de l’économie américaine.
Vers 13H50 GMT (15H50 à Paris), le dollar cédait 0,15% face à l’euro à 1,1734 dollar, après avoir touché vers 05H20 GMT 1,1704 dollar, un plus bas depuis près de cinq mois.
Le yen (-0,36% à 110,76 yens pour un dollar) a pour sa part touché un plus bas depuis un an à 110,97 yens pour un dollar vers 03H10 GMT, retrouvant son niveau d’avant la pandémie, quand la monnaie japonaise avait profité de son statut de valeur refuge.
L’euro montait car «les gestionnaires de fonds vont rééquilibrer leurs portefeuilles» avant la fin du trimestre, explique Rohini Grover, analyste chez Deutsche Bank, ce qui pèse à court terme sur le dollar, grand gagnant de ce début d’année.
Mais l’euro cède 3,8% face au billet vert sur les trois premiers mois de 2021, poussant plusieurs analystes, qui tablaient au contraire sur une faiblesse du dollar cette année, à revoir leurs prévisions.
C’est le cas des économistes d’UBS, qui reconnaissent que «les mesures de relance économique américaine sont plus fortes que nous ne nous y attendions» tandis que «la sortie de la zone euro de la pandémie est compromise».
Aux Etats-Unis, après l’adoption d’un plan de relance post-pandémie de 1.900 milliards de dollars, Joe Biden proposera mercredi d’investir quelque 2.000 milliards de dollars dans les infrastructures.
Signe de la reprise américaine, le nombre de créations d’emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis a bondi en mars (517.000 créations contre 176.000 en février), selon l’enquête mensuelle de la firme de services aux entreprises ADP publiée mercredi.
Face à ce rebond de l’activité économique aux Etats-Unis, la Banque centrale américaine a promis de garder des taux d’intérêt bas, quitte à dépasser temporairement son objectif d’inflation de 2%.
Mais le dollar s’apprécie car «les participants du marché s’attendent à ce que les taux soient remontés plus tôt que prévu», commentent les analystes d’UBS.