Le commerce de détail suisse essuie un revers sur les neuf premiers mois

AWP

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Les chiffres d’affaires ont diminué de 3,5% sur un an, remarque GfK. Les ventes restent toutefois largement supérieures à celles d’avant la pandémie.

Le commerce de détail a essuyé un repli sur les neuf premiers mois de l’année, mais les ventes restent largement supérieures à celles d’avant la pandémie. Les chiffres d’affaires ont diminué de 3,5% sur un an, précise mercredi l’institut d’études de marché GfK.

La forte baisse est surtout liée au secteur alimentaire, pour lequel les chiffres d’affaires se sont repliés de 4,8% entre janvier et septembre. Cela s’explique par une normalisation, alors que les ventes de ce segment avaient fortement enflé lors des deux années précédentes, en raison d’une plus grande propension à consommer chez soi pendant la pandémie.

Le secteur non alimentaire a également vu ses ventes reculer sur neuf mois, mais de manière moins drastique (-1,5%). Le segment loisirs a inscrit la meilleure performance, notamment grâce à la bagagerie. Les articles de sport ont connu une évolution légèrement positive tandis que le segment mode a poursuivi sur le chemin de la reprise.

Par contre, le mobilier et le bricolage ont essuyé un recul des ventes, alors qu’en 2021, leur qualification de magasins essentiels leur avaient été très prolifique. Quelques segments de produits ont toutefois profité d’une solide demande, comme le bois de chauffage, le gaz liquide, les générateurs ou encore les bougies et lampes de poche, ce que GfK explique par «les incertitudes actuelles».

Alors que de nombreux consommateurs se sont équipés pendant la pandémie et que la pression sur les prix s’accroît, l’électronique grand public a également vu ses ventes décroître au cours de la période sous revue.

L’effet de normalisation post-pandémie s’est également fait sentir sur le e-commerce, secteur dans lequel les chiffres d’affaires se sont contractés de 3% entre janvier et septembre. GfK relève toutefois que la tendance s’est inversée au cours du troisième trimestre, avec un rebond qui a permis de les porter au niveau de l’année précédente.

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