La Finma ne devrait pas accorder d’autorisation bancaire à Bitcoin Suisse

AWP

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La société zougoise spécialisée dans les cryptomonnaies, présidée par Niklas Nikolajsen, a dans l’immédiat retiré sa demande auprès du régulateur helvétique.

L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) ne devrait pas accorder d’autorisation bancaire à l’intermédiaire financier Bitcoin Suisse. La société zougoise, spécialisée dans les cryptomonnaies, a dans l’immédiat retiré sa demande auprès du régulateur helvétique.

«Dans l’état actuel, (la Finma) ne la considère pas comme susceptible d’obtenir cette autorisation et (...) entrevoit une issue négative pour cette demande» déposée par Bitcoin Suisse en 2019, a indiqué le gendarme des marchés financiers mercredi dans un communiqué.

Ce derniers a précisé que «divers éléments liés au droit de l’autorisation indiquent que cette demande a peu de chances d’aboutir à une issue favorable», avec notamment «des indices de lacunes dans le dispositif anti-blanchiment». De ce fait, la Finma a interrompu la procédure d’autorisation.

Bitcoin Suisse a rapidement réagi à cette annonce, indiquant dans un communiqué séparé avoir retiré dans l’immédiat sa demande d’autorisation bancaire auprès de la Finma. Une nouvelle tentative n’est cependant pas exclue, une fois les lacunes constatées par le régulateur corrigées.

L’entreprise zougoise en a profité pour faire le point sur sa performance financière. Bitcoin Suisse a ainsi dégagé l’année dernière un chiffre d’affaires de 45 millions de francs et un bénéfice net de 15 millions. «L’activité de la clientèle a de nouveau été très élevée en janvier et février et laisse supposer une solide dynamique de croissance», a précisé la société, dont les résultats détaillés seront publiés en juin.

L’entreprise fondée en 2013 se décrit comme le plus ancien et le plus grand fournisseur de services financiers en cryptomonnaies en Suisse.

 

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