L’euro se stabilise face au dollar, la livre bondit

AWP

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La monnaie européenne s’échangeait à 1,1701 dollar vers 21h, contre 1,1695 dollar mardi soir.

L’euro se stabilisait mercredi face au dollar entre les inquiétudes sur l’Italie et des indicateurs contrastés aux Etats-Unis, tandis que la livre britannique était dopée par une nouvelle proposition de l’Union européenne (UE) sur le Brexit.

Vers 19H00 GMT (21H00 HEC), la monnaie unique européenne s’échangeait à 1,1701 dollar, contre 1,1695 dollar mardi vers 21H00 GMT.

La devise européenne montait un peu face à la devise nippone, à 130,70 yens contre 130,04 yens mardi soir.

Le dollar aussi gagnait du terrain face au yen, à 111,69 yens contre 111,19 mardi soir.

La livre britannique a de son côté fortement progressé, aussi bien face à l’euro que face au dollar, alors que le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, a souligné mercredi la volonté de l’UE de conclure avec le Royaume-Uni, après le Brexit, un accord de partenariat d’une ampleur inédite pour un pays tiers.

«C’est un revirement par rapport à la posture assez intransigeante de l’UE jusqu’à présent» qui fait pression depuis plusieurs mois sur la livre britannique en laissant planer la menace d’une sortie du Royaume-Uni sans accord ou avec un «Brexit dur», a souligné James Stanley de Daily FX.

Du côté du dollar, deux indicateurs contrastés ont pesé sur la tendance: la révision à la hausse de la croissance du PIB américain pour le deuxième trimestre, désormais estimée à 4,2% en rythme annuel contre 4,1% précédemment, et le recul surprise des promesses de ventes de logements aux Etats-Unis en juillet.

Les marchés gardaient également un oeil sur les négociations à Washington entre les gouvernements américain et canadien à propos de l’Aléna, le traité de libre-échange nord-américain.

Alors que des tractations intenses se déroulent dans la capitale américaine entre négociateurs d’Ottawa et de Washington, le Premier ministre canadien a évoqué mercredi la «possibilité» d’un accord d’ici à vendredi.

Ces discussions font suite à celles entre les Etats-Unis et le Mexique qui ont abouti à un accord lundi. La nouvelle avait rassuré les investisseurs qui se sont alors détournés du dollar, généralement considéré comme une valeur refuge, en optant pour des actifs plus risqués.

De l’autre côté de l’Atlantique, «la crise de la livre turque n’a pas encore été surmontée», ont souligné les analystes de Commerzbank.

La devise, repartie à la baisse depuis plusieurs jours, a été pénalisée mardi par la décision de l’agence de notation Moody’s d’abaisser la note de 18 banques et de deux institutions financières en Turquie. Vers 19H00 GMT, elle dévissait de près de 3% face au dollar.

L’euro restait pour sa part freiné par le léger recul du moral des consommateurs allemands attendu en septembre selon une étude mensuelle de l’institut GfK et par les inquiétudes sur l’Italie.

Le taux d’emprunt à dix ans du pays «est un peu descendu après des informations de presse selon lesquelles l’Italie pourrait demander à la Banque centrale européenne de lui apporter de l’aide en achetant des obligations», ont souligné les analystes de Wells Fargo.

Plusieurs analystes mettaient aussi en avant la possibilité d’une dégradation prochaine de la note accordée par les agences de notation à la dette du pays.

Vers 19H00 GMT, l’once d’or s’échangeait à 1.205,87 dollars contre 1.200,95 dollars mardi soir.

La monnaie chinoise a terminé à 6,8212 yuans pour un dollar contre 6,8031 yuans mardi.

Le bitcoin valait 7.004,31 dollars contre 7.083,46 dollars mardi soir, selon des chiffres compilés par Bloomberg.

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