L’euro progressait face au dollar lundi, dans un marché qui continue de surveiller avec attention l’évolution de la pandémie de COVID-19.

Vers 19H10 GMT (21H10 GMT), l’euro prenait 0,74% face au billet vert, à 1,1261 dollar.

Pour Lee Hardman, de MUFG, «la performance du dollar continue d’être conditionnée principalement par les fluctuations de l’appétit pour le risque».

Le dollar étant considéré comme une valeur refuge, il a tendance à s’apprécier en période d’incertitude et à baisser lorsque l’optimisme domine.

Par conséquent, pour M. Hardman, la baisse du dollar peut notamment s’expliquer par la diminution des craintes concernant une seconde vague de COVID-19 en Chine.

A Pékin, 2’000 sites de tests ont déjà prélevé 2,3 millions d’échantillons, selon l’agence Chine Nouvelle et le pays va inspecter les produits alimentaires importés.

Au total, la Chine a enregistré 26 nouveaux cas dimanche, dont trois dans la province du Hebei, frontalière de la capitale.

Toutefois, le coronavirus continue de frapper durement l’Amérique latine, avec plus de 50’000 morts au Brésil, pendant qu’aux Etats-Unis, de nombreux Etats fédérés font face à une augmentation du nombre de cas.

En Europe, le retour à la normale se poursuit.

La baisse du billet vert survient également après une hausse vendredi, faisant dire à Kit Juckes, analyste pour Société Générale, que «nous assistons à une correction technique, et il serait fou de trop s’enthousiasmer» à ce propos.

Par ailleurs, la livre s’appréciait fortement face au billet vert, gagnant 1,01% à 1,2475 dollar, et montait de 0,27% face à l’euro, à 90,27 pence pour un euro.

«Les espoirs d’une amélioration de données au Royaume-Uni cette semaine avec des chiffres préliminaires sur la production industrielle et une évaluation des dépenses de consommation ont soutenu la livre», détaille Joe Manimbo de Western Union.