Johann Schneider-Ammann discute investissement à Rome

AWP

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Le ministre suisse de l’économie a rencontré son homologue italien Luigi Di Maio ce lundi.

©Keystone

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a rencontré lundi matin à Rome le ministre italien de l’économie Luigi Di Maio. Au menu des discussions figuraient notamment les relations entre la Suisse et l’Union européenne, l’intégration sur le marché du travail et les conditions-cadre pour les investissements

Le volume des investissements directs en Italie se montait à 16 milliards de francs fin 2016, a indiqué le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). L’Italie est le troisième partenaire commercial de la Suisse, après l’Allemagne et les États-Unis. L’essentiel des échanges concerne les secteurs pharmaceutique, chimique, agricole et de l’industrie des machines.

M. Schneider-Ammann a auparavant prononcé le discours d’ouverture de la 26e session du Comité d’agriculture de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il a aussi annoncé la création d’un prix pour l’innovation en faveur d’une agriculture et de systèmes alimentaires durables, et rencontré le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.

Accord de libre-échange

Durant l’après-midi et la soirée, le ministre helvétique recevait ensuite à Zurich la ministre malaise de l’agriculture, Teresa Kok Suh Sim, et le ministre indonésien du commerce, Enggartiasto Lukita. Au programme des deux rencontres: les négociations en cours concernant un accord de libre-échange avec l’AELE - dont la Suisse est membre avec l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège.

La question du commerce d’huile de palme devait aussi être abordée avec les deux interlocuteurs asiatiques. La semaine passée, le Conseil des États a refusé d’exclure l’huile de palme de l’accord avec la Malaisie et l’Indonésie.

La Chambre des cantons a en revanche approuvé une motion chargeant le gouvernement de prévoir dans l’accord des dispositions contribuant à la production et le commerce durable d’huile de palme, ainsi que de participer à l’élaboration de standards internationaux. Le Conseil national doit encore se prononcer.

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