General Motors lance son plan de suppression de postes

AWP

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«Ces mesures sont nécessaires pour assurer l’avenir de l’entreprise», a commenté le groupe de Mary Barra.

© Keystone

Le constructeur automobile américain General Motors a confirmé lundi lancer son plan de suppression de postes annoncé fin 2018, sans en préciser toutefois les contours exacts pour le moment.

«Il s’agit de la mise en pratique de l’annonce réalisée en fin d’année dernière», a indiqué la société dans un communiqué transmis lundi à l’AFP.

«Ces mesures sont nécessaires pour assurer l’avenir de l’entreprise, qui inclut la préservation de milliers d’emplois aux Etats-Unis et dans le monde», a ajouté le groupe.

GM n’a toutefois donné de détails lundi ni sur le calendrier du plan social, ni sur la nature des postes susceptibles d’être supprimés.

Vendredi, une source proche du dossier avait affirmé que le constructeur automobile devrait licencier environ 4.000 salariés dans le cadre de son plan.

Environ 2.300 travailleurs salariés auraient opté pour un départ volontaire, et 1.500 contractuels seraient laissés sur le carreau, selon cette source.

En novembre dernier, GM avait déjà indiqué vouloir supprimer, en 2019, 15% des emplois du groupe en cessant la production sur sept sites, dont quatre aux Etats-Unis et un au Canada.

Les médias avaient alors estimé les suppressions totales d’emplois concernés à environ 14.000 salariés – dont 6.000 travailleurs syndiqués – pour une économie de 6 milliards de dollars d’ici fin 2020.

«Nous prenons des mesures à présent alors que l’économie et le marché du travail sont solides», a estimé le groupe dans son communiqué transmis lundi.

«Cela améliore la possibilité pour les salariés touchés (par le plan) de continuer à progresser dans leur carrière, s’ils décident de suivre cette voie», a encore affirmé l’entreprise qui doit publier ses résultats trimestriels mercredi.

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