Allemagne: rebond plus fort qu’attendu des commandes industrielles en septembre

AWP

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L’indicateur clef pour le secteur manufacturier, pilier de l’économie allemande, a augmenté de 4,2% sur un mois, après le recul d’août, révisé à -5,4%, qui suivait une hausse de 3,9% en juillet.

Les commandes industrielles en Allemagne ont davantage rebondi que prévu en septembre après la chute d’août, selon des chiffres publiés mercredi, tandis qu’une victoire de Donald Trump aux Etats-Unis risquerait de menacer les exportations allemandes.

L’indicateur clef pour le secteur manufacturier, pilier de l’économie allemande, a augmenté de 4,2% sur un mois, après le recul d’août, révisé à -5,4%, qui suivait une hausse de 3,9% en juillet, d’après des chiffres de l’institut des statistiques.

C’est mieux que la hausse d’1,3% en septembre qui était attendue par les analystes sondés par Facset.

«Cette forte augmentation reste une agréable surprise» qui «donne enfin de l’espoir pour un redressement dans l’industrie manufacturière», note Jens-Oliver Niklasch chez LBBW.

En excluant les grosses commandes, souvent volatiles d’un mois à l’autre, l’agrégat a progressé de 2,2% par rapport à août.

En comparaison sur trois mois, le volume des commandes du troisième trimestre 2024 était globalement supérieur de 4,2% par rapport au trimestre précédent, mais inférieur de 0,6% si l’on exclut les grosses commandes.

Cependant, «avec la victoire électorale imminente de Donald Trump, le vent risque de souffler de nouveau plus fort contre l’industrie allemande», ajoute l’expert.

«Si l’on prend Trump au mot, les exportations allemandes vers les Etats-Unis pourraient être sous pression en 2025 en raison des droits de douane à l’importation», conclut-il.

Le produit intérieur brut (PIB) allemand a augmenté de 0,2% au troisième trimestre, déjouant les pronostics qui voyaient la première économie européenne entrer en récession, selon une première estimation publiée fin octobre par Destatis.

Aucune des enquêtes récentes - indicateur des directeurs d’achats (PMI), moral des entrepreneurs (IFO) - ne signale pour l’instant un redressement durable de l’économie.

Le gouvernement table depuis octobre sur une contraction de 0,2% du PIB annuel au lieu d’une hausse de 0,3% prévue au printemps.

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