A Wall Street, le Nasdaq pulvérise la barre des 11’000 points

AWP

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L’indice technologique signe un 32e record depuis le début de l’année, en hausse de 1% à 11’108,07 points. Le Dow Jones prend le large au-dessus des 27'000.

Wall Street a terminé dans le vert jeudi, portée par la bonne santé des géants américains de l’Internet et par des chiffres meilleurs que prévu sur les nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis.

Le Nasdaq a atteint un nouveau palier en finissant à 11’108,07 points (+1,00%), soit son 32e record de l’année.

L’indice à forte coloration technologique a une nouvelle fois profité de la bonne santé de plusieurs de ses valeurs phares, dont Alphabet (+1,75%), la maison mère de Google, Amazon (+0,62%), Apple (+3,49) ou encore Microsoft (+1,60%).

Facebook pour sa part bondi de 6,49%, visiblement aidé par le lancement aux Etats-Unis mercredi de Reels, un service permettant de publier de courtes vidéos sur Instagram, qui fonctionne de façon similaire à la populaire application TikTok.

L’indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, est monté de 0,68% à 27’386,98 points.

L’indice élargi S&P 500 s’est apprécié de 0,64% à 3’349,16 points.

Le marché a bien accueilli jeudi les chiffres hebdomadaires du département du Travail montrant que 1,19 million de personnes s’étaient nouvellement inscrites au chômage la semaine dernière, un chiffre en baisse par rapport au 1,43 million de la semaine précédente et meilleur que les attentes des analystes.

Les nouvelles demandes d’allocations étaient montées les deux semaines précédentes avec la flambée de cas de COVID-19 dans le pays.

Le gouvernement américain diffusera vendredi les chiffres mensuels de l’emploi et du taux de chômage dans le pays.

«Nous savons que la réouverture a profité à l’économie en mai et en juin», souligne Chris Low de FHN Financial.

«Mais en juillet, l’attention s’est portée sur la hausse des nouvelles infections au coronavirus et sur les nouvelles restrictions dans des Etats comme l’Arizona, la Californie ou la Floride», poursuit l’expert.

Les analystes s’attendent à un taux de chômage de 10,5% en juillet et à l’ajout de 1,48 million d’empois non-agricoles.

Par ailleurs, les investisseurs ont continué de suivre les négociations au Congrès entre républicains et démocrates autour de nouvelles mesures d’aide aux collectivités, entreprises et ménages frappés de plein fouet par les conséquences de la pandémie.

Selon M. Low, les acteurs du marché sont «optimistes que le Congrès va bientôt parvenir à un compromis» même si les sujets de discorde restent nombreux.

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine reculait à 0,539% vers 20H30 GMT contre 0,548% mercredi soir.

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