Tokyo finit quasi stable, préoccupée par le virus en Europe et la Fed

AWP

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L’indice vedette Nikkei a clôturé sur une mini-hausse de 0,09% à 29.774,11 points et l’indice élargi Topix a lui reculé de 0,08% à 2.042,82 points.

La Bourse de Tokyo a pratiquement stagné lundi, ayant manqué de dynamisme face au retour de restrictions contre le Covid-19 en Europe et un regain d’incertitudes sur la direction de la politique monétaire américaine.

L’indice vedette Nikkei a clôturé sur une mini-hausse de 0,09% à 29.774,11 points et l’indice élargi Topix a lui reculé de 0,08% à 2.042,82 points.

L’Autriche se reconfine à partir de ce lundi face à la vive résurgence des cas de coronavirus sur son territoire, et des restrictions ont également été annoncées en Allemagne. Ces mesures ont rendu lundi les investisseurs prudents à Tokyo, après avoir fait baisser vendredi les marchés occidentaux.

Par ailleurs, l’un des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (Fed), Christopher Waller, a estimé vendredi que l’institution devrait accélérer la réduction de ses achats d’actifs amorcée ce mois-ci, l’inflation se révélant plus forte et durable que prévu, tandis que le marché de l’emploi se redresse rapidement aux Etats-Unis.

La Bourse de Tokyo sera fermée mardi pour observer un jour férié au Japon.

A Hong Kong, l’indice Hang Seng perdait 0,48% après 06H00 GMT, tandis que les indices composites de Shanghai et Shenzhen étaient clairement dans le vert.

Du côté des valeurs

TOYOTA ET PANASONIC: le colosse automobile japonais Toyota (-1,28% à 2.105 yens) pourrait s’associer à son compatriote Panasonic (-0,21% à 1.380,5 yens) pour son projet de future usine de batteries électriques aux Etats-Unis annoncé en octobre, selon des informations de l’agence Bloomberg publiées en fin de semaine dernière.

Panasonic serait un allié naturel pour Toyota dans ce domaine, sachant que les deux groupes travaillent déjà ensemble dans les batteries via une coentreprise basée au Japon. Panasonic est par ailleurs un partenaire stratégique de Tesla, le champion américain des voitures électriques.

Sollicités par l’AFP, ni Toyota ni Panasonic n’ont souhaité commenter ces «spéculations».

Du côté des devises et du pétrole

Le yen baissait par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 114,14 yens vers 06H25 GMT contre 113,99 yens vendredi à 21H00 GMT.

Le cours euro/yen était en revanche quasi stable, un euro s’échangeant pour 128,73 yens contre 128,69 yens vendredi.

L’euro descendait à 1,1274 dollar, contre 1,1290 dollar en fin de semaine dernière.

Les cours du pétrole baissaient lundi, alors que selon le quotidien japonais Yomiuri, le Japon pourrait puiser dans ses réserves stratégiques d’or noir de concert avec les Etats-Unis pour faire pression sur les pays de l’Opep+, qui refusent pour le moment de produire davantage pour faire baisser les prix.

«Rien n’est décidé» sur le sujet, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement japonais, Hirokazu Matsuno, tout en soulignant que Tokyo continuait de suivre de près la hausse des prix du pétrole et son impact sur l’économie nationale. «Nous allons continuer à appeler les pays producteurs à augmenter leur production» a-t-il ajouté.

Après 06H20 GMT le prix du baril américain de WTI cédait 0,14% à 75,83 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,32% à 78,64 dollars.

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