L'accès de faiblesse du secteur technologique pèse sur Wall Street

AWP

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Le Dow Jones Industrial Average, a perdu 0,82%. Le Nasdaq a abandonné 1,27% et le S&P 500 a lâché 0,85%.

Wall Street a terminé dans le rouge vendredi, secouée par l’accès de faiblesse du secteur de la technologie et une certaine fébrilité face à la montée des taux d’intérêt sur le marché de la dette.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 0,82% à 24.462,94 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a abandonné 1,27% à 7.146,13 points.

L’indice élargi S&P 500 a lâché 0,85% à 2.670,14 points.

Grâce à deux séances de forte hausse en début de semaine, le Dow Jones a enregistré une progression hebdomadaire de 0,42%, le Nasdaq de 0,56% et le S&P 500 de 0,52%.

Vendredi, la place new-yorkaise a été lestée par le repli du secteur de la technologie, entraîné notamment par Apple. L’action de la marque à la pomme a reculé de 4,10% alors que des notes d’analystes mettaient en avant la faiblesse des ventes de l’iPhone.

En attendant la parution la semaine prochaine des chiffres de grands noms du secteur comme Alphabet, Facebook, Intel et Microsoft, «la saison des résultats continue de se montrer plutôt positive, mais apparemment ces bons chiffres ne sont pas suffisamment bons pour le marché», a relevé Maris Ogg de Tower Bridge Advisors.

General Electric, qui a annoncé vendredi des résultats trimestriels solides et maintenu son objectif financier annuel, est parvenu à tirer son épingle du jeu et a terminé en hausse de 3,93%.

La banque Wells Fargo est aussi montée de 1,98% après des résultats meilleurs que prévu, les investisseurs ne s’effrayant pas de la confirmation d’une amende d’un milliard de dollars pour des pratiques commerciales illicites.

Le groupe industriel Honeywell, qui a relevé ses prévisions annuelles à la faveur d’une forte demande pour ses équipements notamment ceux destinés aux industries aéronautique et de défense, s’est apprécié de 1,65%.

Enquête sur AT&T et Verizon

«Les investisseurs sont encore en retrait, la volatilité est fortement redescendue, en partie à cause des interrogations persistantes sur les intentions de la Fed (la banque centrale américaine) sous l’autorité de son nouveau président Jerome Powell», a avancé Mme Ogg.

Le début solide de la saison des résultats et la bonne tenue des indicateurs sur l’économie des Etats-Unis font craindre aux investisseurs une résurgence des pressions inflationnistes et des hausses de taux de la banque centrale américaine (Fed), selon les analystes de Charles Schwab.

Conséquence: le taux d’emprunt des Etats-Unis à 10 ans a grimpé à son plus haut niveau depuis janvier 2014 et évoluait vers 20H40 GMT à 2,958% contre 2,910% jeudi soir. Celui à 30 ans s’affichait à 3,146% contre 3,098% à la précédente clôture.

«La hausse des rendements semble susciter des inquiétudes quant à des conditions de financement potentiellement plus restrictives pour les entreprises», ont-ils affirmé.

La progression des taux, dont les banques profitent généralement, a cependant permis au sous-indice représentant le secteur bancaire au sein du S&P 500 d’être le seul à se maintenir dans le vert (+0,05%).

Les opérateurs télécoms ATT et Verizon ont perdu respectivement 0,43% et 1,09% alors que les autorités américaines ont ouvert une enquête sur les deux groupes, soupçonnés d’entente dans le mobile.

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