Le CAC 40 pourrait amorcer un rebond à court terme après avoir corrigé ces deux dernières semaines jusqu’en bas du range dans lequel il évolue depuis le début de l’été à environ 7100 points. L’indice parisien et ses homologues internationaux ont été sous pression ces deux dernières semaines en raison de l’envolée des taux obligataires de long terme.

La première raison de l’envolée des taux obligataires de long terme est une certaine amélioration des perspectives économiques des investisseurs, comme en témoigne la courbe des taux qui a augmenté et s’est pentifiée. Concrètement, cela suggère que les opérateurs sont de moins en moins nombreux à anticiper un hard-landing de l’économie américaine.

La seconde raison de l’envolée des taux obligataires de long terme est le discours hawkish de la Fed la semaine dernière. Le FOMC a indiqué que la banque centrale ne devrait baisser ses taux que de 50 points de base l’année prochaine, contre 100 points de base lors des précédentes prévisions.

L’évolution des taux obligataires de long terme sera clé pour les marchés actions à court terme, mais étant donné que le sentiment est devenu extrêmement pessimiste, il est probable que les taux connaissent rapidement un reflux, ce qui offrirait un bol d’air frais au marché actions.

Analyse technique du cours du CAC 40

Du point de vue de l’analyse technique, le couple risque/rendement du CAC 40 redevient particulièrement intéressant puisqu’il est récemment revenu en bas du range dans lequel il évolue depuis le début de l’été à environ 7100 points. L’indice parisien pourrait tenter un rebond depuis ce support et revenir vers le haut de son range à environ 7400 points au cours des prochaines semaines.

A plus long terme, la sortie de ce range entre environ 7100 et 7400 points donnera le tempo pour la suite, mais une sortie par le bas semble de plus en plus probable étant donné le risque de plus en plus élevé de récession. En effet, les points forts de l’économie américaine depuis le début de l’année, à savoir la consommation et l’activité dans les services, se dégradent depuis le début de l’été tandis que les points faibles comme le secteur manufacturier continue à se dégrader.