Les prix de l’immobilier en hausse au deuxième trimestre

AWP

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Les prix payés sur le marché pour acheter un logement ont augmenté de 0,7% d’avril à juin, selon l’indice SWX IAZI Private Real Estate publié mardi soir par Cifi.

Les prix des maisons comme des appartements ont augmenté au deuxième trimestre, malgré l’augmentation des taux d’intérêt. Un ralentissement est à prévoir à moyen terme.

Les prix payés sur le marché pour acheter un logement ont augmenté de 0,7% d’avril à juin, selon l’indice SWX IAZI Private Real Estate publié mardi soir par Cifi. L’évolution concerne les villas (+0,6%) comme les appartements en propriété par étages (+0,8%). La demande de logements en propriété «reste forte malgré des taux d’intérêt plus élevés», résume le document. Au cours des douze derniers mois, le renchérissement des prix de transaction (5,2%) reste supérieure à la moyenne à long terme.

«Les principaux facteurs de prix tels que l’immigration et l’activité économique sont stables», a expliqué Donato Scognamiglio, directeur général de Cifi, cité dans le document. Si le coût des hypothèques fixes à long terme a augmenté, les hypothèques à court terme du marché monétaire (comme le Saron) «sont toujours proposées à des conditions très intéressantes».

S’agissant des immeubles résidentiels de rapport, les prix ont grimpé de 6,4% sur une base annuelle. «Pour l’instant, le marché reste impassible, mais nous identifions des risques accrus pour les immeubles de rapport», a souligné M. Scognamiglio. La hausse des taux d’intérêt a un effet baissier sur le prix lors de l’évaluation de ces biens. «Suite à la décision de la Banque nationale suisse en matière de taux d’intérêt, l’immobilier n’est plus la seule alternative de placement», a-t-il ajouté.

Anticipant un ralentissement à moyen terme, Cifi note que «l’évolution future dépendra dans une large mesure du renchérissement et donc d’éventuelles nouvelles hausses des taux d’intérêt par les banques centrales».

Mi-juin, la Banque nationale suisse a surpris en amorçant un resserrement de sa politique monétaire, afin d’éviter une accélération de l’inflation. L’institut d’émission n’a pas exclu de procéder à de nouvelles hausses.

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