«Puisque la Chine continue d’ouvrir ses marchés financiers, de plus en plus de capital en provenance de l’étranger afflue», déclare Eugene Qian, président d’UBS Securities.
Le groupe bancaire UBS entend mettre à profit les réformes entreprises par la Chine pour y développer sa présence dans la banque d’investissement. Pour ce faire, il entend y doubler ses effectifs dans les trois à cinq prochaines années.
«Puisque la Chine continue d’ouvrir ses marchés financiers, de plus en plus de capital en provenance de l’étranger afflue» a assuré lundi à Shanghai Eugene Qian, président de la société de courtage UBS Securities, en marge d’une conférence spécialisée.
«Cela a pour conséquence une raréfaction des talents en Chine», a-t-il poursuivi, signalant qu’aucun investisseur d’envergure globale ne pouvait ignorer la deuxième économie mondiale. Actuellement, UBS Securities emploie plus de 200 collaborateurs.
La banque aux trois clés nourrit également de sérieuses ambitions pour le développement de ses activités de gestion de fortune (WM) et de gestion d’actifs (AM) dans l’Empire du milieu. Depuis 2015, le nombre de collaborateurs en Chine a plus que doublé et avoisine aujourd’hui les 1300, a indiqué M. Qian.
Les banques internationales et les grands intermédiaires financiers comme UBS, JPMorgan et BlackRock étoffent actuellement leurs investissements en Chine, après l’ouverture complète par Pékin de son secteur financier dans le cadre d’un accord commercial conclu l’année dernière avec Washington.
Selon la presse CH Media, la grande banque pourrait annoncer ces fermetures et d’autres mesures d’économie mardi. Contacté par AWP, un porte-parole d’UBS a refusé de commenter.
L’été passé, Credit Suisse avait annoncé vouloir ne conserver que 109 de ses 146 succursales en Suisse.