BC Glaris: convocation d’une assemblée générale extraordinaire

AWP

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Le canton de Glaris invite les actionnaires le 5 février prochain à élire un successeur au vice-président du conseil d’administration Rolf Widmer.

Actionnaire principal de la Banque cantonale de Glaris (GLKB) le canton de Glaris a demandé la tenue d’une assemblée générale extraordinaire. La réunion, convoquée pour le 5 février prochain, doit permettre aux propriétaires de l’établissement d’élire un successeur au vice-président du conseil d’administration Rolf Widmer, l’actuel conseiller d’Etat glaronais et Directeur des finances du canton de Suisse centrale, ayant été nommé à la direction générale de l’institut.

Pour succéder à M. Widmer en tant que représentant du canton au sein de l’organe de surveillance de la GLKB, l’exécutif glaronais propose d’élire Benjamin Mühlemann pour la durée du mandat restant à courir jusqu’à l’assemblée générale du 23 avril 2021. M. Widmer se retirera au moment de l’assemblée générale extraordinaire, ajoute vendredi la banque.

Administrateur de longue date, Urs Gnos va reprendre la vice-présidence laissée vacante par M. Widmer, lequel reprendra en mai l’activité distribution de l’établissement glaronais, chapeautée il y a encore récemment par le nouveau patron Sven Wiederkehr.

Agé de 49 ans, M. Widmer va entrer dans ses nouvelles fonctions après son départ du Conseil d’Etat qu’il a intégré en 2004. Il siège au conseil d’administration de la banque depuis 2007 et y oeuvre comme vice-président depuis l’année dernière.

A l’avenir, la Banque cantonale de Glaris devra se passer de la garantie de l’Etat, le gouvernement cantonal souhaitant réduire fortement la part du canton au sein du capital-actions de l’institut. L’exécutif glaronais entend par ailleurs le transformer en une société anonyme de droit privé.

Pour que ces changements se réalisent, il faudra modifier la constitution cantonale et la loi sur la banque cantonale. Un projet a été élaboré à l’intention du parlement cantonal. Au final, probablement l’an prochain, c’est la Landsgemeinde qui aura le dernier mot.

La banque a suivi, dans les années 2000, une stratégie de risque et de croissance controversée, qui a mal tourné. Elle a dû procéder à un correctif de valeur de 96,8 millions de francs et a affiché une perte de 56,8 millions en 2008. Les milieux politiques ont réagi en réclament notamment une dépolitisation et une professionnalisation du Conseil de banque, l’organe de surveillance de l’établissement.

Dans le cadre du projet de transformation de la banque en société anonyme de droit privé, le gouvernement entend réduire sa participation, d’actuellement 68%, à 33% par étapes.

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