Le Credit Suisse a publié ses résultats trimestriels. Le groupe bancaire dirigé par Tidjane Thiam a déclaré un bénéfice avant impôts de 1,1 milliard de francs au premier trimestre 2018, en hausse de 57% par rapport au premier trimestre 2017. Le bénéfice avant impôts adapté a atteint 1,2 milliard de francs, soit une augmentation de 36% par rapport au trois premier mois de l’an dernier; soit le sixième trimestre consécutif de croissance de la rentabilité en glissement annuel et le bénéfice avant impôts adapté le plus élevé des 11 derniers trimestres. 

Les coûts trimestriels ont été réduits à leur plus bas niveau de ces 5 dernières années; réductions de coûts nettes supplémentaires de 0,2 milliard de francs au premier trimestre 2018 à taux de change constants. 

La banque annonce également une accélération de la croissance des profits de la division Swiss Universal Bank, à l’International Wealth Management et en Asia Pacific Wealth Management & Connected; le bénéfice avant impôts adapté a atteint un total de 1,3 milliard de francs, en hausse de 27% en glissement annuel.

Dans la gestion de fortune, afflux net trimestriel de nouveaux capitaux le plus élevé de ces 7 dernières années, avec 14,4 milliards de francs au 1T18, en progression de 20% par rapport à l’année précédente; actifs gérés record de 776 milliards de francs à la fin du 1T18, en hausse de 9% en glissement annuel avec des marges nettes adaptées en augmentation. 

Les produits nets ont diminué de 8% en glissement annuel en dollars dans l’Investment Banking & Capital Markets, reflétant une baisse des niveaux d’activité sur le marché primaire, contre une baisse de 17%4 pour la moyenne de la branche.

Global Markets a enregistré ses produits nets trimestriels les plus élevés depuis le début de sa restructuration au 1T16. Les produits nets ont augmenté de 2% en dollars en glissement annuel (baisse de 4% en francs); le bénéfice avant impôts adapté* s’est accru de 6% en dollars et est resté stable en francs.

Au premier trimestre 2018, le bénéfice net distribuable aux actionnaires est de 694 millions de francs, en hausse de 16% en glissement annuel. Le taux d’imposition du groupe devrait tendre vers 25% environ pour 2019.

Tidjane Thiam, Chief Executive Officer du Credit Suisse, a déclaré: «Nous avons désormais derrière nous neuf trimestres sur les douze que compte notre programme de restructuration. 2016, la première année de notre programme, a été une période de changement stratégique et de restructuration de grande envergure. 2017 a été une année de stabilisation et de consolidation des activités, et notre objectif était de faire de 2018 l’année de l’accélération de notre performance.»

«Les résultats du premier trimestre nous placent en bonne voie pour la troisième et dernière année de notre restructuration; nous regardons l’avenir en ayant confiance en notre nouveau modèle d’affaires et en nos capacités à mettre en œuvre notre stratégie. Nous avons inlassablement maintenu le cap sur l’efficacité et avons enregistré notre base de coûts2 trimestrielle la plus basse de ces 5 dernières années tout en augmentant nos revenus, générant ainsi un levier d’exploitation positif», a souligné le directeur général.

L’économie mondiale continue d’afficher des signes encourageants de croissance en Asie, aux Etats-Unis et en Europe, avec une inflation en progression graduelle alors que les contraintes en termes de capacité commencent à se resserrer. 

Le groupe s’attend à ce que les marchés et une bonne partie des classes d’actifs soient exposés à des périodes de volatilité en hausse, en raison des facteurs géopolitiques, de l’actualité relative aux négociations commerciales et des résultats du resserrement de la politique monétaire. Les niveaux d’activité clientèle restent sensibles à ces facteurs, en particulier dans nos activités plus dépendantes du marché. 

La direction reste confiante dans le potentiel de croissance de ses activités de gestion de fortune et IBCM, qui ont généré quelque 80% des revenus de nos activités de base au premier trimestre 2018 et nous entendons profiter de la croissance de l’économie mondiale, à la fois dans les marchés développés et dans les marchés émergents où nous sommes actifs.