Le groupe Artemis, qui englobe les groupes Franke, Artemis Real Estate, Feintool Group et Artemis Asset Management, a été durement touché par la crise pandémique au terme de l’exercice 2020 mais s’est repris début 2021. Même s’il avoue que le coronavirus continuera de l’affecter, il se dit optimiste pour la suite de l’exercice, fait-il savoir dans un communiqué paru lundi.

A fin 2020, son bénéfice net a accusé un recul de 36,8% à 109,2 millions de francs en raison d’effets ponctuels, explique le communiqué, tandis que le bénéfice opérationnel (Ebit) après effets exceptionnels a dégringolé de 48,4% à 74,7 millions.

Quant au chiffre d’affaires il s’est contracté de 6,9% à 2,8 milliards de francs, alors que la dette nette a été réduite de 143,1 millions à 350,5 millions de francs et que le ratio sur les fonds propres s’est légèrement amélioré à 59%, contre 58,1% en 2019.

Le groupe Artemis est parvenu à prendre un nouveau départ au terme du premier partiel 2021, réalisant un chiffre d’affaires de 799,9 millions de francs, soit un bond de 6,8% par comparaison avec le premier partiel 2020. Même son de cloche pour le bénéfice opérationnel qui a doublé, à 57,2 millions et la marge opérationnelle qui s’est inscrite à 7,2%, contre 3,4% douze mois plus tôt.

Pour la suite de l’exercice, la direction générale estime que la crise pèsera encore sur les chiffres mais se déclare sereine, grâce à la poursuite du renforcement de son positionnement sur les marchés pour ces différentes divisions, son bilan solide et son niveau d’endettement peu élevé.