Aevis Victoria a basculé dans le rouge au premier semestre

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La société de participations dans l’hébergement et les cliniques de luxe a subi une perte nette de 10,2 millions de francs, à comparer à un bénéfice de 47,2 millions lors des six premiers mois de 2022.

Aevis Victoria a souffert au premier semestre de l’inflation qui l’a affecté notamment au niveau des coûts de l’énergie et du personnel. Le résultat net a basculé dans le rouge alors que le chiffre d’affaires s’est tassé suite à la déconsolidation de Réseau de l’Arc (ex-Hôpital du Jura bernois).

La société de participations dans l’hébergement et les cliniques de luxe a subi une perte nette de 10,2 millions de francs, à comparer à un bénéfice de 47,2 millions lors des six premiers mois de 2022, selon le rapport intermédiaire publié mercredi dans la nuit. La société fribourgeoise pointe du doigt les effets du renchérissement, plus particulièrement les taux d’intérêts, les tarifs d’énergie, les frais de personnel et de matériel ainsi que les coûts d’infrastructure.

L’excédent d’exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) a fondu de 64% à 31,3 millions de francs, indique Aevis Victoria. La déconsolidation du Réseau de l’Arc - suite à l’entrée au capital de l’assureur Visana dans Swiss Medical Network - a entraîné un recul de 16,4% des recettes à 488,3 millions. Le groupe revendique néanmoins un développement favorable des affaires durant la période sous revue, en témoigne une croissance organique de 4,7%.

Dans les activités médicales, Swiss Medical Network (SMN) a enregistré une progression organique des ventes de 4,1% pour des recettes (sans Réseau de l’Arc) en hausse de 3,4% à 394,6 millions.

L’exploitation d’hôtels de luxe a généré des recettes de 88,3 millions, étoffées de 10,1%. La croissance organique a atteint 7,4%.

Sans s’aventurer sur le terrain des prévisions chiffrées, la direction prévoit un développement favorable des activités médicales, hôtelières et immobilières. Comme à son habitude, Aevis renonce à fixer des objectifs plus précis en raison de «la diversité et l’évolution des participations dans le portefeuille». La politique de dividende suivra «l’activité d’investissement et la réalisation de gains en capital», selon le rapport semestriel.

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