Suivi d'UBS par Bordier

Loïc Bhend, Bordier & Cie

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UBS a publié pour le T3 un résultat net de 1156 millions de dollars, en baisse de 11% sur un an mais 10% supérieur aux attentes.

L’UBS a publié pour le T3 un résultat net de 1156 millions de dollars, en baisse de 11% sur un an mais 10% supérieur aux attentes. Le ROP retraité de 1524 millions de dollars ressort en baisse de 13% sur un an mais dépasse les attentes de 9%. Les revenus se sont affichés en ligne avec les attentes à 7,13 milliards de dollars et les coûts 2% inférieurs, à 5,73 milliards de dollars. Ces résultats sont sensiblement supérieurs aux attentes et d’une qualité très correcte, avec le WM et le corporate center compensant une banque d’affaires en retrait.

Dans la banque d’affaires, le ROP retraité de 203 millions de dollars ressort en baisse de 54% sur un an et 30% inférieur aux attentes. Les revenus du négoce affichent 382mio$ (-1% sur un an) en obligataire contre 364 millions de dollars attendus, et 838 millions de dollars (-7%) dans les actions contre 867 millions de dollars attendus. C’est également inférieur aux résultats des banques américaines ayant publié la semaine dernière.

En WM, le ROP retraité ressort 15% supérieur au consensus à 988 millions de dollars. La marge brute, à 67pb (+1pb séquentiellement), ressort 3pb supérieure aux attentes, dopée par un regain d’activité de la clientèle. La division enregistre pour 16 milliards de dollars d’apports nets, (+2,5% annualisé). C’est supérieur aux attentes et la région Apac revient en force (NNM +11 milliards de dollars). La masse sous gestion a augmenté de 3% sur un an, à 2502 milliards de dollars.

La banque commerciale en Suisse est ressortie 5% inférieure aux attentes, avec un ROP de 362 millions de dollars et l’Asset management s’affiche 9% supérieur au consensus, avec un ROP à 135 millions de dollars contre 124 millons ded ollars attendus.

Le CET1 (Bâle III) se dégrade de 20pb séquentiellement, à 13,1% contre 13,3% attendus, à cause du provisionnement du dividende et du rachat d’actions, dont 0,6 milliard de dollars sur 1 milliard de dollars ont déjà été effectués.

Sinon, les perspectives sont toujours neutres, avec une pression sur les revenus nets d’intérêts persistante (taux bas) en partie compensée par l’intervention des banques centrales.

Le titre se traite à une décote de 3% par rapport au secteur sur base PE 2020e, à 9,2x, et à une prime de 9% sur base fonds propres 2020e, à 0,79x, pour un ROE de 8,6%, 5% supérieur au secteur. Le rendement du dividende à 6.5% (hors rachat d’actions) est 20% supérieur au secteur. Ce sont des multiples historiquement bas étant donné la rentabilité du groupe et la confirmation d’un retour à l’actionnaire supérieur au secteur.

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