Piguet Galland ausculte les nouveaux acteurs de la santé

Communiqué, Piguet Galland

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L'établissement a émis un nouveau certificat pour exploiter les innovations dans le domaine de la santé. Daniel Steck en assure la gestion.

Ce certificat se concentre sur des sociétés principalement actives dans les secteurs de la télémédecine, des thérapies géniques, de l’instrumentation et de la robotique médicale. Elles ont ceci en commun qu’elles développent des traitements novateurs qui auront pour effet à terme de réduire des coûts de santé engagés aujourd’hui dans une hausse exponentielle.

Si la médecine réussit à allonger l’espérance de vie, elle en alourdit dans le même temps la facture, en favorisant notamment les traitements longue durée des maladies chroniques. Quelques 50 millions de personnes âgées de plus de 65 ans vivent aujourd’hui dans le monde. D’ici 30 ans, leur nombre aura doublé. Pour ces gros consommateurs de soins médicaux, les frais s’élèveront dans une proportion encore plus forte. Aux Etats-Unis, une personne de 45 ans coûte 5'000 dollars par an au système de santé. La facture grimpe à 10'000 dollars chez le patient de 65 ans et à plus de 25'000 lorsqu’il atteint 85 ans. Le budget de la santé représente actuellement 18% du PIB américain. Il approche les 10% dans les pays de l’OCDE et ces contributions ne devraient cesser de croître avant longtemps.

«Le certificat «disruptive healthcare» se tourne donc vers de jeunes entreprises qui relèvent ces défis et savent se montrer plus innovantes que les grands laboratoires tels que Roche, Novartis ou encore Pfizer», précise Daniel Steck. «Elles produisent en ce moment toute une nouvelle génération de médicaments biologiques et génétiques, de techniques opératoires et de traitements ciblés qui endigueront à terne la folle progression des coûts. Les procédures opératoires seront simplifiées, la durée des séjours hospitaliers se raccourcira et les taux de guérison totale seront plus élevés. L’évolution phénoménale des techniques de séquençage et d’intelligence artificielle ouvre par exemple de magnifiques perspectives pour la recherche. Voilà dix ans, il avait fallu plusieurs dizaines de millions de dollars pour décrypter le premier génome humain. Aujourd’hui, il suffit de quelques centaines de dollars. Avec ce type d’avancées, le secteur de la santé n’a pas fini de se transformer.»

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