Un nouveau rapport souligne la généralisation de l’investissement dans les infrastructures

IFM Investors

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«Les infrastructures devraient être considérées comme une pierre angulaire des portefeuilles», explique Kyle Mangini, Directeur mondial Infrastructures d’IFM Investors.

L’intérêt mondial pour les infrastructures s’intensifie, la classe d’actifs devenant une nouvelle pierre angulaire des portefeuilles, souligne le gérant de fonds mondial détenu par des caisses de pension, IFM Investors, dans son rapport Infrastructure Outlook 2024.

Avec près de 30 années d’expérience dans les investissements en infrastructures, IFM Investors, le quatrième gérant d’infrastructures dans le monde, a identifié les principales tendances d’investissement pour les gérants de fonds mondiaux, les allocataires d’actifs et les consultants en placement.

Le rapport invite les investisseurs, en particulier au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Europe et en Asie, à extraire les infrastructures des allocations alternatives pour les établir en tant que classe d’actifs de base, afin de maximiser leurs avantages en termes de diversification et les rendements ajustés du risque.

Les rendements des infrastructures ont fait preuve de résilience lors de la récente période de volatilité économique mondiale, rappelle le rapport; en revanche, partout dans le monde, les caisses de pension privées restent sous-investies en infrastructures par rapport à leurs objectifs, ce qui laisse présager une vague importante de nouveaux investissements potentiels.

Les actifs réels comme les aéroports, les ports et les routes à péage forment depuis longtemps le pilier des portefeuilles en infrastructures, mais IFM voit également un élargissement futur de la classe d’actifs et des profils de rendements associés, pour inclure des activités adjacentes comme le traitement de l’eau ou les installations intermodales.

En même temps, les investisseurs dans la dette liée aux infrastructures redéfinissent leurs offres et trouvent des réservoirs de valeur dans le développement des technologies liées au climat.

«La résilience des rendements des infrastructures a été mise en lumière lors de la récente volatilité des marchés, et les investisseurs du monde entier commencent à comprendre ce qu’IFM sait depuis près de 30 ans, à savoir que les infrastructures devraient être considérées comme une pierre angulaire des portefeuilles», explique Kyle Mangini, Directeur mondial Infrastructures d’IFM Investors. «Nous sommes à un point de convergence où la classe d’actifs commence à se généraliser, avec un accroissement des afflux de fonds et une concurrence accrue sur les transactions, et un ensemble considérable d’opportunités qui émerge de la transition énergétique mondiale. C’est une période vraiment passionnante pour le secteur. IFM a été à l’origine de l’émergence de la classe d’actifs des infrastructures dans les années 1990, et nous pensons qu’avec les conditions de marché et les opportunités d’investissement actuelles, l’avantage des précurseurs, qui a généré des rendements élevés pour les investisseurs australiens et canadiens il y a 30 ans, est de retour et accessible aux investisseurs mondiaux d’aujourd’hui».

Le rapport se concentre sur les thèmes majeurs qui, selon IFM, façonnent actuellement le marché des infrastructures, notamment:  

  • La généralisation des placements en infrastructures: avec leur historique de performance établi, leur solidité continue malgré les défis macroéconomiques et leur faible corrélation par rapport aux autres classes d’actifs, les infrastructures sont devenues une classe d’actifs en elle-même, au bénéfice des investisseurs mondiaux. 
  • Des rendements historiquement résilients qui se maintiennent au fil des cycles économiques: les rendements des infrastructures ont continuellement démontré leur résilience au cours des deux dernières années, les infrastructures non cotées montrant une résistance accrue par rapport aux autres classes d’actifs. 
  • La politique des États-Unis dynamise les possibilités d’investissement des caisses de pension dans des projets liés au climat: la loi américaine sur la réduction de l’inflation ouvre la porte à toute une série de projets «verts» au travers de la transférabilité des crédits d’impôt, d’avantages pour les startups et d’opportunités de placement à long terme pour les caisses de pension, et d’autres pays et régions emboitent le pas des États-Unis. 
  • Le financement de la croissance par le crédit change la donne pour les technologies climatiques et les investisseurs obligataires: le développement des technologies liées au climat est essentiel pour un avenir faible en carbone. Le financement par fonds propres faisant face à des obstacles économiques, le capital emprunté peut fournir une autre solution de financement intéressante et non dilutive. 
  • La décarbonisation et la protection climatique des actifs créent des avantages incontestables: les gestionnaires d’actifs soutiennent les carburants durables et les rechargements électriques afin de réduire les émissions des infrastructures de transport. Le capital dépensé dans la décarbonisation des infrastructures devrait être complété par un investissement tout aussi crucial dans la protection future des actifs contre les impacts potentiels du changement climatique. 
  • Les investissements dans l’expérience client favorisent l’efficience, la sécurité et le rendement: les horizons de placement s’étendant sur des décennies, les gérants d’infrastructures exploitent les données et les nouvelles technologies afin de créer de la valeur pour les clients et les investisseurs, aujourd’hui et à long terme.

Le rapport Infrastructure Outlook est publié chaque année par IFM Investors. Le rapport complet est disponible en cliquant ici.

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