L’argent est le premier facteur de stress pour les Suisses

Communiqué, BlackRock

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L’argent préoccupe les Suisses davantage que la santé ou l’emploi, selon une enquête de BlackRock.

La prévoyance financière peut jouer un rôle essentiel dans le bien-être des Suisses. En effet, l’argent représente pour eux le principal facteur de stress, comme le montre BlackRock Global Investor Pulse , la plus grande enquête du genre sur les thèmes de l’épargne et de l’investissement. Toutefois, indique l’étude, les Suisses sont peu nombreux à profiter pleinement des nombreuses possibilités que leur offrent les marchés financiers et les conseillers en investissement professionnels.

Selon BlackRock Global Investor Pulse, l’argent représente le principal facteur de stress pour 55% des Suisses interrogés, une opinion que partagent 49% des participants à l’enquête à travers le monde. Les Suisses sont unanimes avec les autres personnes sondées lorsqu’ils déclarent que l’argent les préoccupe davantage que d’autres facteurs tels que la santé (49%), le travail (47%), la famille (39%) et les loisirs / la vie privée (30%).

Dès qu’il s’agit d'investir sur les marchés financiers, les gens voient
avant toute chose les risques, et non les opportunités.

Malgré les multiples possibilités offertes par les marchés financiers pour optimiser la prévoyance financière, les Suisses sont peu nombreux à en profiter. Seules quatre personnes interrogées sur dix (41%) misent sur des investissements en actions, en obligations et dans l’immobilier, de manière directe ou par l'intermédiaire de fonds. Inversement, presque deux tiers (64%) détiennent des placements monétaires (liquidités, livrets d’épargne et comptes à terme). «Les espèces ne versent pas d'intérêts. Ceux qui laissent dormir leur épargne toute l’année subissent une perte réelle à cause de l’inflation», explique André Bantli, responsable de la clientèle privée pour la Suisse et l’Europe continentale chez BlackRock. «Toutefois, de nombreux Suisses se méfient d’autres formes de placement. Dès qu’il s’agit d'investir sur les marchés financiers, les gens voient avant toute chose les risques, et non les opportunités», précise M. Bantli.

Les Suisses prennent manifestement plus au sérieux la prévoyance vieillesse que toute autre question. D’après l’enquête de BlackRock, ils sont plus de deux tiers (69%) à prendre des dispositions spécifiques pour leur retraite. C’est certes plus que la moyenne des pays inclus dans l’étude, mais cela reste perfectible. «Cette réserve pourrait notamment être due au fait que la prévoyance vieillesse se construit sur le long terme. Or, la majorité des objectifs importants pour les personnes interrogées sont orientés sur le court terme, par exemple, les prochaines vacances, une nouvelle voiture, l’amélioration de la qualité de vie actuelle», explique M. Bantli.

Il est possible d’épargner, même
avec une contribution mensuelle modeste.

Les personnes qui n’investissent pas citent leur situation financière comme principale raison: près de deux tiers (64%) des Suisses déclarent ne pas avoir suffisamment d’argent disponible. André Bantli: «on note un manque d’information criant sur le sujet. Les objectifs d’épargne peuvent être atteints indépendamment du budget personnel. Il est possible d’épargner, même avec une contribution mensuelle modeste».

Plus d'un tiers (39%) des personnes interrogées en Suisse justifient leur manque d’empressement à investir par des connaissances insuffisantes du sujet. Pourtant, les Suisses semblent fondamentalement favorables aux marchés financiers, car près de deux tiers (62%) cherchent de nouvelles manières d’investir.

C’est la raison pour laquelle les informations dispensées par les conseillers financiers professionnels jouent un rôle particulier. Un participant à l’enquête sur deux (51%) en Suisse les considère comme une source digne de confiance. Les conseillers passent donc nettement avant les amis et la famille (32%) ou les portails financiers sur Internet (30%). Toutefois, seule une personne interrogée sur cinq (20%) est activement en contact avec un conseiller, ce qui est relativement peu en comparaison internationale. «Le retour positif sur le conseil financier professionnel montre la valeur ajoutée d'un tel service. Le conseiller financier peut présenter à l’investisseur les possibilités adaptées à sa situation personnelle. Celles-ci ne seront pas les mêmes selon que les objectifs d’investissement sont orientés sur le long terme, le moyen terme ou le court terme», déclare M. Bantli.

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