Gestion de fortune: l'Asie reste une région prometteuse

GlobalData

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Le sous-groupe des gestionnaires de fortune axés sur l'Asie a réussi à faire croître l'actif géré de 6,7% en 2018 malgré la contraction générale.

Alors même que les leaders du marché mondial de la gestion de fortune privée ont subi un revers rare en 2018, l'Asie continue d'être attractive pour les principaux gestionnaires de fortune du monde, selon GlobalData.

Une analyse de GlobalData's Global Wealth Management Competitor Analytics révèle que les actifs sous gestion (AUM) des 40 principaux gestionnaires de fortune privés ont diminué de 1% pour s'établir à 12'197 milliards de dollars au cours de 2018.

Andrew Haslip, responsable du contenu des services financiers pour l'Asie-Pacifique chez GlobalData, déclare: «La série fantastique des grands gestionnaires de fortune a dû prendre fin à un moment donné et le marché volatile de l'année dernière semble l'avoir fait. Les actifs des clients ont diminué après une série de portefeuilles en constante augmentation au cours des cinq dernières années. La collecte nette est restée globalement positive dans les banques, ce qui explique en partie la piètre performance des marchés financiers.»

Si tous les banquiers privés n'ont pas vu les investissements de leurs clients souffrir, avec 22 gérants de fortune en baisse, la négativité était évidente dans les très grandes banques privées, comme UBS ou Bank of America Merrill Lynch, leader du marché, ainsi que dans celles dont les bilans sont plus petits comme BNY Mellon et RBS.

Andrew Haslip explique: «Cette faiblesse du marché s'est à nouveau concentrée en Europe, le marché clé suisse et les acteurs du reste du continent ayant vu la taille de leur portefeuille diminuer. Mais compte tenu de la fin du cycle économique et de la montée des tensions commerciales, il est probable que 2017 ait été le pic récent sur le marché de la gestion de fortune privée mondiale. Les conditions macroéconomiques sont moins favorables à la création de richesse à court terme, ce qui se reflète certainement dans la baisse des entrées de capitaux que nous avons également observée.» 
Toutefois, le sous-groupe des gestionnaires de fortune axés sur l'Asie a réussi à faire croître l'actif géré de 6,7% en 2018 malgré la contraction générale. La baisse des bénéfices des gestionnaires de fortune asiatiques a été moins réjouissante, la deuxième année consécutive où ils ont vu leur rentabilité chuter sous l'effet de la pression de la concurrence qui réduit les marges. Les pôles patrimoniaux de la région sont loin d'être bon marché, alors que le nombre de gestionnaires de fortune privés de premier plan dans la région a grimpé en flèche.

Monsieur Haslip conclut: «Tous les grands gestionnaires de fortune internationaux qui cherchent à accroître l'actif géré de leurs clients se tournent vers l'Asie et à juste titre. Il y a de nouvelles richesses qui réclament une gestion professionnelle, mais les gestionnaires de fortune à la recherche de volume en Asie devront accepter des profits à court terme plus faibles pour être compétitifs».  

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