Division privée ou commune: la choix devrait se faire assez tôt

Communiqué, Maklerzentrum Schweiz

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La vieillesse est le facteur de coûts le plus important dans une assurance complémentaire et en règle générale, plus on avance en âge, plus les primes augmentent.

Dans une caisse maladie, les personnes âgées n’ont pas toujours la possibilité de passer du régime de la division commune à celui de la division semi-privée ou privée. C’est pourquoi le choix des prestations d’assurance souhaitées devrait se faire assez tôt dans la vie d’une personne assurée.

Contrairement à l’assurance de base obligataire, les assurances complémentaires telles que la complémentaire des soins généraux, des soins dentaires et d’hospitalisation sont facultatives. Des enquêtes révèlent qu’en Suisse, quatre personnes sur cinq possèdent au moins une assurance complémentaire. La complémentaire la plus importante, et à laquelle se rapportent les coûts les plus élevés, est l’assurance complémentaire d'hospitalisation pour laquelle les personnes assurées choisissent si elles veulent être traitées en division semi-privée ou privée. Quant à l’hospitalisation en division commune, dans un établissement reconnu et au tarif du canton de résidence, elle est couverte par l’assurance de base.

La vieillesse est le facteur de coûts le plus important dans une assurance complémentaire et en règle générale, plus on avance en âge, plus les primes augmentent. Cela a pour conséquence, d’une part, que pour les assurés âgés, les primes sont souvent hors de prix, et d’autre part, qu’à partir d’un certain âge ou avec un état de santé plus fragile, il n’est plus guère possible d’obtenir une police d’assurance complémentaire ou un surclassement du régime semi-privé à privé.

«Suivant la compagnie d’assurance, les clients de plus de 55 ou 60 ans n’ont plus droit à l’aménagement des conditions de leur police», explique Stephan Wirz, membre de la direction de Maklerzentrum Schweiz AG. «Il ne leur reste que l’option de la résiliation. Les personnes âgées notamment font face à une restriction considérable dans le choix des prestations de soins souhaitées».

Dans un contexte de hausse incessante des primes de caisses maladie, il existe un modèle d’assurance qui connaît une popularité croissante: l’assurance complémentaire d'hospitalisation flexible (modèle Flex). Avant l’admission à l’hôpital, l’assuré choisit le type de division, respectivement de traitement, dont il souhaite bénéficier dans sa situation particulière d’hospitalisation. S’il opte pour la division semi-privée ou privée, il devra fournir une participation aux frais – en contrepartie, les primes habituelles sont nettement plus avantageuses.

Sauf pour les contrats pluriannuels, un déclassement de régime d’assurance est toujours possible, mais il va de pair avec des prestations moindres et un choix plus limité. Il convient de noter que le passage d’un régime semi-privé au modèle Flex ne constitue pas réellement un déclassement, puisque l’assurance complémentaire d'hospitalisation flexible implique également l’option de pouvoir choisir la division privée, moyennant une majoration. Par conséquent, ce passage peut être soumis à des limites d’âge ou être refusé en raison de l’état de santé de la personne assurée.

«Pour éviter que l’assurance maladie ne devienne un carcan une fois atteint un certain âge, les assurés devraient déterminer assez tôt au cours de leur vie de quelles prestations d’assurance ils souhaitent bénéficier durant la vieillesse, et quel prix ils sont en mesure de payer pour assurer ces prestations», ajoute Stephan Wirz. Il s’agit de bien réfléchir avant d’arrêter son choix – non seulement en ce qui concerne la conclusion d’une assurance complémentaire, mais également un changement de régime d’assurance – et de s’y prendre en temps utile.

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