USA: l’activité manufacturière en contraction pour le 10e mois d’affilée

AWP

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L’indice général mesurant l’activité dans cette région gagne 1,2 point de pourcentage à 47,6% contre 46,4 le mois d’avant.

L’activité manufacturière aux Etats-Unis s’est contractée en août, pour le dixième mois d’affilée, mais moins que prévu et moins qu’en juillet, selon les données publiées vendredi par la fédération professionnelle ISM.

L’indice mesurant cette activité a gagné 1,2 point de pourcentage à 47,6% contre 46,4 le mois d’avant. Les analystes misaient sur une amélioration moindre à 46,7%.

Sous la barre des 50%, l’indice signifie que l’activité est en contraction. Lorsque l’indice est supérieur à 50%, l’activité, au contraire, est en croissance.

Sur les six plus grandes industries manufacturières, trois ont été en croissance en août contre une seule en juillet.

Ce sont les transports, l’alimentation ainsi que les produits du pétrole et du charbon.

«Le secteur manufacturier a encore reculé, mais la progression de l’indice indique un rythme de contraction plus lent», a déclaré Timothy Fiore, le responsable de l’enquête, cité dans un communiqué.

«L’indice composite d’août reflète une gestion appropriée de la production par les entreprises alors que la faiblesse des commandes se poursuit; toutefois l’augmentation d’un mois sur l’autre est un signe d’amélioration», a ajouté l’économiste.

M. Fiore a souligné que l’indice des prix était resté «en territoire décroissant».

Au sein de l’indice, les commandes ont décliné à 46,8 contre 47,3 mais l’emploi a augmenté à 48,5, un plus haut depuis le mois de mai.

Les stocks sont en baisse à 44 contre 46,1 et la production a atteint l’équilibre à 50 contre 48,3 en juillet.

Les exportations se sont très marginalement améliorées et restent aussi en contraction à 46,5 contre 46,2.

«L’indice ISM Manufacturier s’est amélioré plus que prévu en août pour atteindre son meilleur niveau depuis février», a commenté Rubeela Farooqi, économiste pour HFE Notes.

«Mais il reste inférieur à 50 pour un dixième mois d’affilée», a-t-elle déploré.

«Même si en relocalisant les réseaux d’approvisionnement et l’investissement dans les capacités manufacturières nationales, on peut soutenir l’activité industrielle, la hausse des coûts d’emprunt et un nouveau resserrement des conditions de crédit pourraient être un obstacle à l’avenir», a prévenu l’économiste.

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