L’indice ISM manufacturier a bondi de 1,6 point en novembre, à 59,3%, par rapport à octobre (57,7%). Les analystes prévoyaient un ralentissement à 57,2%.
L’activité dans le secteur manufacturier a progressé en novembre, à la surprise des analystes, selon l’indice des directeurs d’achats de ce secteur publié lundi par l’association professionnelle ISM.
L’indice ISM manufacturier a bondi de 1,6 point en novembre, à 59,3%, par rapport à octobre (57,7%). Les analystes prévoyaient un ralentissement à 57,2%.
C’est le 115e mois d’affilée, soit plus de 9 ans, que cet indice s’établit au-dessus du seuil de 50% délimitant la frontière entre contraction et progression de l’activité.
Parmi les composantes de l’indice, les nouvelles commandes ont augmenté de 4,7 points, les stocks de 2,2 points, l’emploi a affiché une progression de 1,6 point et la production 0,7 point.
En revanche, le rythme de hausse des prix s’est nettement ralenti à 60,7%, contre 71,6 le mois précédent.
Sur 18 types d’industries, 13 ont rapporté une hausse de leur activité en novembre.
En rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, les dépenses de construction ont totalisé 1.308,8 milliards de dollars, en recul de 0,1%, alors que les analystes misaient sur une progression de 0,3% pour cet indicateur, toujours sujet à de fortes révisions.
Sur un an, les dépenses de construction restent dans le vert, progressant de 4,9%.
En octobre, ce sont les constructions du secteur public qui ont maintenu l’indice hors de l’eau en progressant de 0,8%, pour se monter à 310,2 milliards de dollars.
Mais du côté du secteur privé, en revanche, les dépenses ont chuté de 0,4%, à 998,7 milliards de dollars, avec une baisse de 0,5% pour les constructions résidentielles, confirmant que le marché immobilier semble au creux de la vague.
En outre, les dépenses de construction de septembre ont été légèrement révisées à la baisse (-0,1%).
Selon les analystes de Barclays Research, on s’achemine vers un faible quatrième trimestre en matière d’investissements immobiliers résidentiels «à cause des dépenses peu encourageantes du secteur privé».