Séparé de Metall Zug, V-Zug fait ses débuts à la Bourse suisse

AWP

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Sur la base d’une valeur comptable de 351 millions de francs, le titre V-Zug devrait théoriquement s’établir à 54,60 francs l’unité.

Désormais séparé du groupe Metall Zug, V-Zug effectue jeudi ses premiers pas à la Bourse suisse. Plus que centenaire, le fabricant zougois d’appareils électroménagers, numéro un du marché helvétique, reste détenu à hauteur de près de 30% par son ancienne maison-mère.

Dans le cadre de la scission du groupe établi lui aussi à Zoug, ses actionnaires se sont vus offrir une action du spécialiste de l’électroménager pour chaque titre nominatif A Metall Zug en leur possession, rappelle jeudi V-Zug. Les détenteurs d’actions nominatives B ont eux obtenu dix titres V-Zug.

Sur la base d’une valeur comptable de 351 millions de francs, le titre V-Zug devrait théoriquement s’établir à 54,60 francs l’unité. Environ 70% des 6,43 millions d’actions émises seront reversées sous forme de dividende aux actionnaires de Metall Zug. Les 30% restants seront conservés par le groupe zougois qui veut rester un investisseur stratégique de son ex-filiale.

Parmi les grands actionnaires, Heinz Buhofer, le groupe Stöckli et Werner Weber (Wemaco), ainsi qu’Elisabeth Buhofer-Rubli détiendront des parts respectives entre 6,0% et 8,9%.

Mercredi, l’entreprise a indiqué avoir été relativement épargnée par la crise consécutive à la pandémie de Covid-19. V-Zug - qui a dégagé l’année un chiffre d’affaires de 550 millions de francs - relève toutefois avoir été affecté au niveau de la productivité des activités de fabrication. Les effets à moyen et long terme ne peuvent cependant pas être estimés pour l’heure.

Dans le même temps, le processus de transformation initié ces dernières années, avec comme objectif la numérisation et la modernisation des technologies ainsi que l’internationalisation des activités, s’est poursuivi. Toujours en cours, l’opération a déjà été largement mise en oeuvre.

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