Pétrole: les Emirats tablent sur un marché à l’équilibre

AWP

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«Je m’attends à ce que l’équilibre soit atteint au cours du premier trimestre, à moins que quelque chose ne se produise», a déclaré le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis.

Le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Suheil al-Mazrouei, a dit lundi s’attendre à ce que l’offre et la demande s’équilibrent sur le marché du pétrole au premier trimestre 2019 après des réductions de production.

«Je m’attends à ce que l’équilibre soit atteint au cours du premier trimestre, à moins que quelque chose ne se produise», a déclaré le ministre devant le Government Summit de Dubaï, une rencontre annuelle de hauts décideurs.

«Je reste optimiste quant aux mesures que nous avons prises au sein et en dehors de l’Opep. Nous retirons suffisamment de pétrole pour corriger le marché», a dit M. Mazrouei.

Environ 25 pays Opep ou non Opep, dont les deuxième et troisième plus gros producteurs, la Russie et l’Arabie saoudite, ont commencé à mettre en oeuvre en janvier un accord visant à réduire la production de 1,2 million de barils par jour (mbj) pour soutenir des prix.

D’après les chiffres provisoires de janvier, la plupart de ces pays respectent les réductions, a assuré le ministre.

Malgré ces réductions, le marché reste volatil. Les prix du baril sont passés depuis janvier de 50 dollars à un peu plus de 60 dollars sans atteindre la moyenne de 85 dollars atteints début octobre.

«Nous faisons de notre mieux pour parvenir» à un équilibre du marché, a ajouté M. Mazrouei.

Le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al-Falih, avait prédit à la mi-janvier un équilibre du marché dans quelques semaines.

Les prix du pétrole se sont effondrés à la mi-2014, passant de plus de 100 dollars le baril à moins de 30 dollars en raison d’une surabondance de l’offre et d’un ralentissement de la demande mondiale.

Cela a incité l’Opep à s’entendre avec des producteurs non membres du cartel sur une réduction de 1,8 mbj à partir du début de 2017.

Les prix avaient alors rebondi avant de chuter à nouveau avec l’abandon de la politique de réduction de la production à la mi-2018.

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