Les PME ne profitent pas assez de la reprise économique

AWP

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Pour les grandes firmes industrielles, le baromètre a en revanche poursuivi son avancée à 0,82 point, soit une amélioration de 0,53 point, ce qui représente son plus haut niveau depuis 2011.

Les petites et moyennes entreprises (PME) suisses ne profitent pas autant de la reprise économique que les grandes sociétés, selon le baromètre UBS des PME publié jeudi. Cet indicateur a enregistré une légère baisse de 0,73 à 0,51 point entre octobre 2017 et janvier pour le secteur industriel. Les PME actives dans les services luttent aussi plus que les entreprises de grandes tailles.

L’évolution négative de la situation des PME est imputable à une baisse des commandes et du niveau de production. Les autres sous-indicateurs du baromètre ont cependant permis d’éviter une baisse plus importante. «La faiblesse du franc par rapport à l’euro et la solide conjoncture de la zone euro ont également permis une décrispation», a fait remarquer la première banque helvétique.

Par ailleurs, les PME du secteur industriel sont plus optimistes en janvier qu’elles ne l’étaient en octobre dernier.

Pour les grandes firmes industrielles, le baromètre a en revanche poursuivi son avancée à 0,82 point, soit une amélioration de 0,53 point, ce qui représente son plus haut niveau depuis 2011, souligne le communiqué.

Le volume des commandes par rapport à l’année dernière, les attentes en termes de contrats et le niveau de production pour les trois mois à venir ont soutenu le baromètre.

Cependant chez les grandes entreprises, les experts observent aussi un faible nombre de commandes et un niveau de contrats peu élevés, freinant ainsi une évolution plus importante du baromètre.

LES SERVICES TOUJOURS EN BAISSE

Dans le domaine du bâtiment également, le volume des commandes reçues par les grandes entreprises a progressé plus fortement que celui des PME.

«En revanche, les revenus des PME se sont stabilisés au premier trimestre de l’année en cours par rapport au trimestre précédent, alors que les grandes entreprises restent confrontées à des baisses», nuance le rapport.

Au niveau du secteur des services, les grands prestataires considèrent que leur situation est meilleure qu’en comparaison trimestrielle. «Toutefois, depuis le milieu de l’an dernier, la tendance à la baisse pour les PME ne se dément pas», mettent en exergue les experts.

En janvier, la situation des grands détaillants s’est légèrement améliorée, tandis que celle des PME s’est un peu détériorée. La petite reprise de fin d’année ne s’est pas concrétisée par un changement de tendance de la situation économique des PME dans le commerce de détail. Pour les grands détaillants, les revenus ont aussi stagné, alors que ceux des PME se sont encore détériorés.

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