Les déséquilibres persistent sur le marché hypothécaire

AWP

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Tant les prêts hypothécaires que les prix des maisons individuelles et des appartements en propriété par étage ont continué d’afficher une hausse modérée.

La Banque nationale suisse (BNS) a rappelé jeudi que les déséquilibres persistaient sur les marchés hypothécaire et immobilier, lors de sa mise au point trimestrielle sur sa politique monétaire. La faiblesse des taux devrait par contre soutenir ce secteur.

Tant les prêts hypothécaires que les prix des maisons et des appartements ont continué d’afficher une hausse modérée au cours des derniers trimestres, a relevé l’institut d’émission dans un communiqué.

Selon la BNS, dans le segment des objets résidentiels de rendement, les prix se sont stabilisés, mais risquent de subir une correction du fait de leur forte progression au cours des dernières années et du nombre croissant de logements vacants.

L’institut d’émissions a ainsi averti qu’il observe toujours «attentivement» l’évolution de ces secteurs et examine régulièrement s’il y a lieu d’adapter le volant anticyclique de fonds propres.

Les spécialistes de Moneypark ne s’attendent pas à un relèvement des taux directeurs par la Banque centrale européenne (BCE) avant le printemps 2020, en raison des risques qui s’accumulent sur l’économie de l’union monétaire.

En conséquence, la BNS ne pourra pas resserrer sa politique monétaire pour éviter un renchérissement du franc, a poursuivi le portail de conseil hypothécaire dans un communiqué. La banque centrale helvétique n’agira donc pas sur ses taux avant début 2020.

Pour les taux hypothécaires, Moneypark entrevoit une tendance plus ou moins latérale. Les emprunts à dix ans devraient ainsi afficher une progression de seulement 0,4 point de pourcentage d’ici fin 2020, permettant toujours de financer à bon compte les achats immobiliers.

En matière de prix, Moneypark a souligné que selon son propre indice les prix de l’immobilier se situent juste au-dessus de la moyenne des trois dernières années et qu’il était donc exagéré de parler de bulle immobilière.

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