Le palladium franchit les 1’500 dollars l’once

AWP

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Sur fond de crainte d’un déficit d’offre, le métal précieux a bondi de plus de 80% depuis un plus bas en août 2018.

Le cours du palladium poursuivait sa flambée mercredi sur le marché londonien, franchissant pour la première fois la barre des 1’500 dollars l’once, sur fond de crainte d’un déficit d’offre.

Depuis un plus bas en août 2018, le métal précieux a bondi de plus de 80%.

Vers 03H00 GMT (04H00 à Paris), l’once de palladium a touché 1’504,52 dollars. Vers 12H00 GMT, elle valait 1’500,27 dollars, contre 1480,15 dollars mardi à 21H00 GMT.

Sceptiques, les analystes de Commerzbank ont indiqué ne voir «aucune justification à ce prix élevé», même si l’explication serait la crainte d’»une pénurie d’offre».

«Plus tôt, Johnson Matthey (premier raffineur mondial) a estimé que le déficit pourrait augmenter jusqu’à environ 1 million d’onces en 2019, sur fond d’une demande chinoise grandissante», a confirmé Warren Patterson, analyste pour ING.

En 2018, la demande n’avait dépassé l’offre que de 29’000 onces, selon le rapport de Johnson Matthey.

Le palladium, utilisé principalement dans la production de véhicule à essence, a fortement profité ces dernières années de la désaffection des consommateurs pour les véhicules diesel, qui sont eux plutôt gourmands en platine, après le scandale sur les moteurs truqués.

Les volumes échangés sur le marché de ce métal précieux extrait principalement en Russie et en Afrique du sud sont néanmoins plus faibles que sur d’autres marchés, ce qui a tendance à rendre les prix plus volatils.

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