Le commerce de détail porté par l’alimentaire au premier trimestre

AWP

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 Les ventes ont progressé 2,3% par rapport à la même période un an plus tôt, a indiqué GfK dans son relevé trimestriel.

Le commerce de détail a profité de la croissance sur le segment alimentaire au premier trimestre. Les ventes ont progressé 2,3% par rapport à la même période un an plus tôt, a indiqué GfK dans son relevé trimestriel lundi.

La progression du commerce de détail est à mettre sur le compte du secteur alimentaire, qui a enregistré un bond de 9,1% des ventes sur les trois premiers mois. Avec la fermeture des bars et des restaurants, l’encouragement au télétravail et à rester chez soi, les supermarchés ont pu tirer leur épingle du jeu.

A l’inverse, le segment non alimentaire a essuyé une chute de 8,6% des ventes, les commerces hors alimentaire et pharmacies ayant fait l’objet d’une ordonnance de fermeture obligatoire à compter du 17 mars afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus.

Les ventes en ligne se sont toutefois inscrites en hausse, grâce au segment électronique notamment, avec les mesures de télétravail mises en oeuvre au sein de beaucoup d’entreprises. Les appareils électroniques de loisirs et de sport ainsi que les produits d’hygiène et de santé ont ainsi enregistré des hausses à deux voire à trois chiffres.

Ajusté des évènements sportifs, le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse est attendu en repli de 6,7%, selon les prévisions de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Le chômage devrait s’inscrire en forte hausse à 3,9%. Une déflation de 1,0% est également escomptée.

L’impact du coronavirus sur l’évolution des chiffres d’affaires du commerce du détail est violent. En mars 2020 ils ont dévissé de 6,2% en termes mominaux sur un an, constate l’Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué publié jeudi.

En termes réels, c’est-à-dire en prenant compte de l’inflation, les recettes du commerce de détail affichent une chute de 5,6% sur un an. Ajustée des variations saisonnières, la contraction atteint les 6,0%.

Les chiffres d’affaires générés par les stations-service ont accusé une baisse de 26% (-21,6% en termes réels), tandis que les denrées alimentaires, les boissons et le tabac ont témoigné d’une hausse est de 8,4% tant en nominal qu’en réel. Pour les produits non-alimentaires, des reculs respectifs de 15,8% et 15,0% sont enregistrés.

L’abime est encore plus profond pour les autres équipements du foyer en magasin spécialisé (-28,1% en termes nominaux et -28,6% en termes réels) et pour les biens culturels et de loisirs en magasin spécialisé (respectivement -20,0% et -20,7%), secteurs les plus durement frappés par la crise.

Par contre, télétravail oblige, les équipements de l’information et de la communication ont affiché les plus fortes croissances (respectivement +16,1% et +24,9%).

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