L’industrie suisse poursuit son évolution mitigée

AWP

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Après avoir atteint en avril un plus bas pluriannuel, l’indice des directeurs d’achat (PMI) s’est stabilisé en mai à 48,6 points.

L’industrie suisse peine à retrouver des couleurs, pâtissant notamment de carnets de commande qui s’amincissent. Après avoir atteint en avril un plus bas pluriannuel, l’indice des directeurs d’achat (PMI) s’est stabilisé en mai à 48,6 points, soit 0,1 point de plus sur un mois.

Les économistes interrogés par AWP s’attendaient cependant à mieux, avec des prévisions entre 49,0 et 51,0 points. La marque des 50 points est définie comme le seuil de croissance.

Sans prendre en compte les variations saisonnières, le PMI manufacturier s’est étiolé de 2,2 points à 48,6 points, lundi Credit Suisse, en collaboration avec procure.ch.

Les statistiques non corrigées présentent de nombreux sous-indicateurs en recul, comme la production ou les entrées de commandes. L’industrie suisse subit les effets négatifs du ralentissement économique en Europe, mais parvient malgré tout à en limiter l’impact.

La situation s’avère meilleure en prenant en compte les variations saisonnières. Le sous-indicateur le plus préoccupant est celui reflétant l’emploi, qui recule de 4,4 points sur un mois. Il ne faut toutefois pas s’attendre à des coupes massives dans les effectifs, assurent les auteurs du sondage.

Le secteur des services n’a rien perdu de sa superbe mais n’a pas réussi à se maintenir au niveau élevé d’avril. L’indice PMI a subi un contrecoup reculant de 3,6 points à 58,2 points. Les statistiques non corrigées enregistrent une baisse de 4,8 points à 57,5 points.

Avec des valeurs bien supérieures à 50 points, la dynamique de croissance demeure intacte pour les services.

L’indice PMI repose sur le sondage mené auprès de responsables d’achats d’entreprises. Cet indicateur avancé est très suivi, car il donne une idée de l’évolution attendue d’importants secteurs de l’économie helvétique.

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