L’euro redescend face au dollar après sa hausse de la veille

AWP

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Vers 10h50, l’euro perdait 0,20% face au billet vert par rapport à jeudi soir, à 1,1254 dollar. La veille, il avait progressé de 0,47%.

L’euro retombait un peu vendredi face au dollar après sa hausse de la veille alimentée par des commentaires accommodants de la part de responsables de la Réserve fédérale américaine.

Vers 08h50 GMT (10h50 HEC), l’euro perdait 0,20% face au billet vert par rapport à jeudi soir, à 1,1254 dollar. La veille, il avait progressé de 0,47%.

Le président de l’antenne de la Banque centrale américaine (Fed) à New York, John Williams, a estimé jeudi que même quand les taux directeurs sont proches de zéro, il ne fallait pas forcément «garder ses cartouches au sec».

Les conclusions des recherches menées sur le sujet sont de «un, agir rapidement quand on fait face à des conditions économiques difficiles; deux, garder les taux d’intérêt bas pendant plus longtemps; trois, adapter les stratégies de politiques monétaires» si les taux d’intérêt restent à de faibles niveaux, a-t-il déclaré.

Cela «suggère qu’il est favorable à une réaction agressive de la Fed» pour stimuler l’économie, a expliqué Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities.

«De plus, plus tard dans la journée, son collègue Richard Clarida, le vice-président de la Fed en a remis une couche en disant que la Banque centrale devait agir rapidement quand le besoin d’un assouplissement monétaire se faisait sentir», a ajouté M. Anthis.

Ces commentaires ont pesé lourdement sur le dollar car il indique une volonté de la Réserve fédérale américaine d’assouplir sa politique monétaire, notamment en baissant ses taux directeurs, ce qui rendrait le dollar moins rémunérateur et donc moins attractif pour les cambistes.

«Alors qu’il semble de plus en plus certain que la Fed réduira ses taux ce mois-ci, il est aussi de plus en plus crédible d’imaginer une réduction de 50 points de base» au lieu de seulement 25, a expliqué Michael Hewson, analyste pour CMC Markets.

Selon lui, la probabilité d’un tel scénario est estimée à «près de 50%» par les marchés.

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