Gian Reto à Porta nommé Business Angel de l'année 2022

Communiqué, Seca

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L'entrepreneur suisse a convaincu le jury par son engagement en tant que créateur de réseaux dans le domaine de la fintech et business angel dans des scale-ups suisses (des startups en phase de croissance rapide).

La SECA (Swiss Private Equity & Corporate Finance Association) a nommé Gian Reto à Porta 20e Business Angel de l'année. L'entrepreneur suisse de la première heure dans le domaine de la fintech a convaincu le jury par son engagement en tant que créateur de réseaux dans le domaine de la fintech et business angel dans des scale-ups suisses (des startups en phase de croissance rapide).

Depuis la vente de sa startup fintech Contovista en 2017, il investit activement dans des startups early-stage. Par son expérience, il sait à quel point il est important, dans cette première phase d'une startup, d'avoir des entrepreneurs expérimentés comme investisseurs. En effet, outre l'argent investi, il est tout aussi important pour les startups d'avoir un interlocuteur aussi peu compliqué et honnête que possible, qui les aide à établir leur entreprise avec succès – c'est sur ce point que Gian Reto à Porta se concentre désormais: «Tout le monde parle de smart money. Mais je ne cherche pas seulement à apporter du smart money à une entreprise, mais aussi de l'honest, supportive and motivating money».

Des investissements dans des startups suisses et des fonds de capital-risque domiciliés en Suisse

Au cours des quatre dernières années, il a investi dans 16 start-ups, dont dix suisses. A cela s'ajoutent des investissements dans six fonds de capital-risque, dont trois sont basés en Suisse. Ces développements montrent clairement comment l'écosystème suisse des start-ups peut profiter d'une sortie réussie. C'est également l'avis des fondateurs des startups de son portefeuille:

Philippe Sahli, fondateur & CEO de Yokoy: «Gian a vu très tôt le potentiel de notre équipe et, en tant qu'investisseur, il a toujours pris en compte les intérêts des fondateurs.»

En tant que scale-up, la startup Yokoy, fondée en 2019, a su gagner sa réputation sur la scène suisse des startups, puisque le dernier tour de financement de 80 millions de francs a été effectué en 2022 avec Sequoia en tant qu'investisseur principal, un investisseur en capital-risque basé dans la Silicon Valley de renommée mondiale.

Lav Odorovic, co-fondateur & CEO de Relio: «Je cherchais un entrepreneur chevronné avec une expérience dans le secteur bancaire pour notre conseil d'administration. On a vite compris, que l’engage-ment de Gian est indispensable, sans doute parce que l'esprit d'entreprise et l'expérience bancaire se combinent rarement aussi bien qu'avec lui.»

Kevin Smith, fondateur & CEO de Snipd: «J'ai réalisé ma première expérience de startup dans la startup de Gian – il était mon chef et mon mentor. Plus tard, Gian a investi dans ma startup et m'a apporté son soutien. C'est ainsi qu'il faut procéder si l'on veut créer un écosystème de startups performant: Rein-vest into the ecosystem.»

L'engagement actif de business angels comme Gian Reto à Porta rend la création d'une startup en Suisse attractive.

20 ans de Business Angel de l'année

Depuis maintenant deux décennies, la SECA récompense des business angels exceptionnels pour leur engagement et leur performance en tant que business angel. Parmi les lauréats précédents, on peut citer Cornelia Gut-Villa, directrice de la fondation Startfeld, Dieter Meier, chef d'entreprise de Yello, Daniel Borel, fondateur de Logitech, Joachim Schoss, fondateur du groupe scout24, ou encore le pro-fesseur Cuno Pümpin de l'Université de Saint-Gall.

45 licornes évaluées à plus de 1 milliard de francs en Suisse

Comme l'a récemment publié SICTIC, le plus grand club de business angels en Suisse, 45 startup au total ont réussi à atteindre une valorisation supérieure à 1 milliard de francs au cours des 12 dernières an-nées, ce qui leur a valu le titre de «unicorn»/licorne. Les investisseurs en capital-risque s'y intéressent particulièrement. Avant SICTIC, les bases de données internationales ne recensaient toutefois que six licornes suisses, car contrairement aux États-Unis, on n'aime apparemment pas parler publiquement de succès financier. La Suisse est en bonne voie pour donner naissance à de nombreuses autres scale-ups à succès ayant un potentiel de licorne. Mais pour cela, il faut d'autres personnes privées expérimentées dans le domaine de l'entrepreneuriat, qui assurent le financement initial en tant que business angel.

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