Euronext contrôle 61,4% de la Bourse d'Oslo

AWP

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Euronext a indiqué avoir levé avec succès 500 millions d’euros pour financer cette acquisition.

L’opérateur boursier paneuropéen Euronext, qui avait annoncé vendredi que son offre sur la Bourse d’Oslo était désormais inconditionnelle, a indiqué mardi contrôler 61,4% du capital de cette dernière, et avoir levé avec succès 500 millions d’euros pour notamment financer cette acquisition.

«Le règlement des actions remises dans le cadre de l’offre (...) devrait intervenir d’ici le 14 juin 2019», précise le communiqué de l’opérateur, qui gère déjà les places boursières de Paris, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne et Dublin.

Les actions restantes pourront être apportées jusqu’au 28 juin, date limite d’acceptation de l’offre.

Euronext a en outre annoncé, dans un communiqué distinct, avoir réalisé «avec succès» une émission obligataire de 500 millions d’euros, à échéance dix ans, à un taux d’intérêt annuel (ou coupon) de 1,125%, et cotée à la Bourse de Dublin.

«Le produit de l’émission servira à préfinancer les actions en circulation d’Oslo Børs VPS qui ne sont pas déjà détenues par Euronext, et aux besoins généraux de l’entreprise conformément à la stratégie d’Euronext», selon son communiqué.

Face à l’offre concurrente de l’opérateur américain Nasdaq, qui s’est retiré de la course le 27 mai, Euronext faisait déjà largement la course en tête pour l’acquisition de la Bourse d’Oslo puisqu’il s’était assuré le soutien d’actionnaires représentant plus de la moitié du capital.

L’opérateur paneuropéen a annoncé vendredi que dans le cadre de son offre devenue inconditionnelle, les actionnaires de la Bourse d’Oslo ayant apporté leurs titres recevront 158 couronnes norvégiennes par action, auxquelles s’ajoute un intérêt fixe de 3,21 couronnes.

Dans la foulée de cette annonce, l’agence de notation financière américaine S&P avait abaissé d’un cran, à «A-» contre «A» auparavant, la note d’Euronext, tout en l’accompagnant d’une perspective stable, estimant que l’intégration de la Bourse d’Oslo allait accroître l’endettement de l’opérateur boursier, mais qu’elle serait un succès «dans les deux ans».

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