Budget de l’Italie: Moscovici calme le jeu et prône le dialogue

AWP

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«Pour moi, il y a une chose à exclure, c’est une crise avec l’Italie», a déclaré le commissaire européen.

Le commissaire européen Pierre Moscovici a prôné le dialogue vendredi avec le gouvernement italien, qui a maintenu sans changement son budget pour 2019, assurant ne pas être «dans une logique de clash» avec Rome.

«Il y a une chose qui est très importante pour moi et pour l’UE, c’est qu’il y a eu une réponse», a affirmé le commissaire sur le site en ligne Boursorama, dans sa première réaction à la décision italienne de ne pas modifier son budget malgré la pression de Bruxelles, qui communiquera officiellement sa position sur le budget le 21 novembre.

«Le dialogue n’est pas rompu. Nous continuons à parler», a-t-il expliqué. «L’Italie continue de se situer dans un cadre qui est le cadre commun de la zone euro et à vouloir débattre dans le cadre de ses règles et dans le cadre de ses institutions», a-t-il ajouté.

«Pour moi, il y a une chose à exclure, c’est une crise avec l’Italie (...) qui est un pays central, essentiel à la zone euro. On va continuer avec l’esprit de dialogue», a affirmé M. Moscovici, assurant «ne jamais avoir été dans une logique de clash» avec le gouvernement italien.

Bruxelles avait rejeté le projet de budget du gouvernement italien le 23 octobre et lui avait donné jusqu’à mardi pour revoir sa copie. Rome a néanmoins décidé de maintenir inchangée sa prévision d’un déficit à 2,4% du PIB (Produit intérieur brut) l’an prochain.

En refusant de modifier son budget, le gouvernement italien s’expose à l’ouverture d’une «procédure pour déficit excessif», susceptible d’aboutir à des sanctions financières correspondant à 0,2% du PIB (soit quelque 3,4 milliards d’euros). Mais la procédure s’annonce longue et les sanctions restent donc assez hypothétiques.

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