Bourse d’Oslo: Nasdaq offre plus et s’aligne sur Euronext

AWP

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La place norvégienne réitère sa préférence pour un rachat par le groupe américain plutôt que par l’européen.

Le groupe boursier américain Nasdaq a relevé lundi son offre sur la Bourse d’Oslo pour la porter à près de 6,8 milliards de couronnes (695 millions d’euros), s’alignant sur le prix proposé par son rival européen Euronext.

Rare Bourse européenne encore indépendante, la place norvégienne a aussitôt réitéré sa préférence pour un rachat par le Nasdaq plutôt que par Euronext.

Proposant désormais lui aussi 158 couronnes par action, contre 152 auparavant, le Nasdaq a également assoupli les conditions de son offre en prolongeant jusqu’au 29 mars sa période de validité, qui expirait ce lundi, et en ramenant à 66,6%, contre 90% jusqu’à présent, le seuil requis d’acceptation.

«Nous restons convaincus que notre offre est la meilleure solution pour les actionnaires, les membres, les émetteurs, les investisseurs et les employés d’Oslo Børs VPS», la holding de contrôle de la Bourse d’Oslo, a affirmé la dirigeante du Nasdaq en Europe du nord, Adena Friedman, dans un communiqué.

Cette surenchère fait suite à celle annoncée le 11 février par Euronext, qui avait porté son offre de 145 couronnes à 158 couronnes, sans toutefois gagner les faveurs de la direction de la place norvégienne.

Celle-ci a de nouveau apporté lundi son soutien à l’offre du Nasdaq, qui contrôle déjà toutes les autres Bourses nordiques et baltes.

«Le conseil d’administration constate que les offres révisées sont égales d’un point de vue purement financier mais le conseil d’administration réitère et maintient son opinion que Nasdaq AB est le propriétaire préféré d’Oslo Børs VPS d’un point de vue industriel et stratégique», a-t-elle indiqué dans un communiqué.

«Le conseil d’administration a décidé à l’unanimité de recommander aux actionnaires d’Oslo Børs VPS d’accepter l’offre révisée du Nasdaq et de ne pas accepter l’offre révisée d’Euronext», a-t-elle ajouté.

S’il se heurte aux réticences des dirigeants de la Bourse d’Oslo, Euronext peut en revanche se prévaloir du soutien irrévocable de plus de 50% des actionnaires de la Bourse d’Oslo, en comptant les 5% déjà en sa possession.

Le Nasdaq n’a quant à lui recueilli qu’environ 35% d’engagements d’apports de titres, selon les dernières données disponibles, y compris ceux des deux plus gros actionnaires, la banque DNB (20%) et le fonds de pension KLP (10%).

Le dernier mot pourrait revenir aux autorités norvégiennes dont l’aval est indispensable pour toute prise de participation supérieure à 10%.

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