La banque canadienne TD a annoncé jeudi une hausse de 17% sur un an de son bénéfice net au quatrième trimestre, portée par ses activités aux États-Unis et par la réforme fiscale de l’administration de Donald Trump.

Le deuxième établissement bancaire canadien a dégagé un bénéfice net de 3,048 milliards de dollars canadiens (2,29 mds USD) au quatrième trimestre fiscal terminé le 31 octobre, contre 2,6 milliards sur la même période un an auparavant.

Hors exceptionnels et ramené à une action, le bénéfice trimestriel ajusté est ressorti à 1,63 dollar canadien, soit 18 cents de moins que la prévision moyenne des analystes.

Le chiffre d’affaires a atteint près de 10,12 milliards de dollars canadiens (7,62 mds USD), en hausse de 9,2% sur le même trimestre un an auparavant.

Les provisions passées pour pertes sur créances ont augmenté de 16%, à 670 millions de dollars canadiens, a indiqué la banque dans un communiqué.

«Nous entamons l’exercice 2019 en position de force», s’est félicité Bharat Masrani, PDG de Banque TD.

«Malgré les nombreuses incertitudes macroéconomiques et géopolitiques qui nous attendent dans la prochaine année, les progrès que nous avons réalisés en 2018 me donnent bon espoir pour notre succès futur», a-t-il fait valoir.

Pour les activités au Canada, le bénéfice net s’est établi à 1,74 milliard de dollars canadiens, en progression de 5% sur un an, notamment grâce à des parts gagnées «sur le marché des prêts garantis par des biens immobiliers», a indiqué la deuxième banque canadienne.

Pour le réseau bancaire aux Etats-Unis, la banque TD a dégagé un bénéfice de 1,114 milliard de dollars canadiens, en hausse de 44%, tant en raison de la hausse des volumes d’affaires que grâce à la réforme fiscale américaine.

«La réduction du taux d’imposition des sociétés aux États-Unis a eu un effet positif sur les résultats de l’exercice considéré de la TD et aura une incidence positive sur ses résultats futurs», s’est réjoui la banque.