Wall Street termine en hausse, soutenue par l'espoir d'une baisse des taux

AWP

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Le Dow Jones a progressé de 0,82%, à 25.539,57 points et le Nasdaq de 0,64%, à 7.575,48 points. Le S&P 500 a pris 0,82%, à 2.826,15 points.

Wall Street a terminé dans le vert mercredi, de nouveau portée par des commentaires du patron de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, ouvrant la porte à une potentielle baisse des taux, et ce malgré des indicateurs économiques plutôt mitigés.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a progressé de 0,82%, à 25.539,57 points, et l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, est monté de 0,64%, à 7.575,48 points.

L’indice élargi S&P 500 a pris 0,82%, à 2.826,15 points.

«Le marché continue à réagir aux commentaires de Jerome Powell qui, en affirmant mardi que la Fed était prête à agir (pour maintenir l’expansion), a clairement signalé que la Fed n’allait pas laisser l’économie glisser vers la récession, que la Fed était prête à abaisser les taux», a commenté Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.

Selon l’outil FedWatch de la plateforme boursière CME, les investisseurs évaluent désormais à 58% la probabilité que la Fed abaisse ses taux dès juillet.

Cette possible baisse des taux serait précipitée, de l’avis de nombreux observateurs du marché, par les conséquences de la guerre commerciale sans merci que se livrent la Chine et les Etats-Unis, ainsi que par les menaces du président américain, Donald Trump, d’imposer des taxes douanières au Mexique.

Car l’heure est aux inquiétudes: le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé mercredi sa prévision de croissance pour la Chine, pourtant traditionnellement moteur de l’économie mondiale.

Cette dernière est «à un tournant délicat» en raison du regain des tensions commerciales, a souligné le FMI, exhortant les pays du G20 à maintenir les taux d’intérêt à des niveaux bas pour soutenir leur économie.

La Banque mondiale a, de son côté, abaissé nettement mardi ses prévisions de croissance mondiale pour cette année, à 2,6% contre 2,9% estimé en janvier.

 Apple épargné par la Chine

Ce tableau relativement négatif de l’économie mondiale a été complété mercredi par les chiffres des créations d’emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis, qui ont fondu à 27.000 nouvelles embauches en mai, un fort repli par rapport aux 271.000 du mois précédent, selon les données de l’enquête d’ADP. Un signal négatif à deux jours de la publication des chiffres officiels sur le marché du travail américain en mai.

Cette situation a pesé à nouveau sur le taux d’intérêt de la dette américaine à dix ans, reflet des perspectives de croissance américaine, qui se reprenait toutefois en toute fin de séance et évoluait vers 20H40 GMT à 2,128% contre 2,129% la veille à la clôture.

Parmi les nouvelles positives toutefois, la croissance de l’activité dans les services aux Etats-Unis s’est accélérée en mai, contredisant les prévisions des analystes.

Sur le front des valeurs, Walmart a pris 1,81%. Le géant de la grande distribution tenait mercredi sa réunion annuelle des actionnaires, où le candidat à la primaire démocrate pour la présidentielle américaine Bernie Sanders s’est invité pour appeler à relever le salaire minimum au sein du groupe.

Campbell Soup s’est envolé de 10,02% après la publication de ses résultats trimestriels supérieurs aux attentes et la prévision d’un bénéfice annuel au-dessus des anticipations.

La société spécialisée dans les logiciels pour entreprises Salesforce a progressé de 5,06% après avoir aussi relevé ses prévisions annuelles.

Apple s’est apprécié de 1,61% alors que son patron, Tim Cook, a affirmé que le géant informatique américain n’était pas particulièrement ciblé par Pékin malgré la montée des tensions commerciales sino-américaines.

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