Wall Street termine de peu en territoire négatif après des indicateurs mitigés

AWP

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Le Dow Jones cède 0,42% à 33’886,47 points, le Nasdaq lâche 0,35% à 12’123,47 points et le S&P 500 fléchit de 0,21% à 4137,64 points.

La Bourse de New York a terminé de peu en territoire négatif vendredi après des indicateurs d’activité mitigés aux Etats-Unis qui ne devraient pas décourager la Fed de relever encore une fois ses taux d’intérêt début mai.

L’indice Dow Jones a cédé 0,42% à 33’886,47 points, le Nasdaq, à dominante technologique, a perdu 0,35% à 12’123,47 points et le S&P 500 a reculé de 0,21% à 4137,64 points.

L’indice des valeurs vedettes affiche toutefois sa quatrième semaine positive d’affilée.

Plusieurs grandes banques américaines ont dévoilé vendredi des résultats confortables pour le premier trimestre grâce notamment à la hausse des taux d’intérêt, semblant avoir évité la contagion des remous qui ont ébranlé les banques régionales début mars.

Le secteur bancaire a été un des rares à conclure dans le vert (+0,96%) à Wall Street.

Dans le même temps, plusieurs indicateurs d’activité publiés vendredi aux Etats-Unis ont refroidi les investisseurs, dont les ventes au détail en mars qui ont reculé de 1%, plus que prévu.

«Les ventes au détail ont été faibles et décevantes», surtout du fait de la baisse des coûts de l’essence mais aussi d’un recul des ventes automobiles, a souligné Chris Low de FHN Financial.

Un autre indice a fait état d’une activité mitigée le mois dernier, celui de la production industrielle.

Celle-ci ressort en progression à +0,4%, plus que prévu, mais c’est seulement à cause de la demande de chauffage qui a dopé l’indice de production des services publics alors que celui de la production manufacturière a reculé de 0,5%.

Enfin l’Université du Michigan a publié sa première estimation de la confiance des consommateurs américains pour avril.

Si celle-ci s’est améliorée à 63,5 points (+2,4%), les attentes des consommateurs pour l’évolution de l’inflation ont en revanche empiré. Ils voient désormais la hausse des prix atteindre 4,6% cette année alors qu’ils l’espéraient à 3,6% le mois dernier.

Malgré ces signes négatifs, un des gouverneurs de la Réserve fédérale (Fed) Christopher Waller, a plaidé vigoureusement pour une ou plusieurs hausses supplémentaires des taux d’intérêt.

«Le marché du travail reste solide et assez tendu, et l’inflation est bien supérieure à l’objectif, de sorte que la politique monétaire doit être encore resserrée», a déclaré M. Waller.

Sur le marché obligataire, les rendements sur les obligations du Trésor à deux ans sont repassées au-dessus des 4% à 4,09% à 20H30 GMT contre 3,96% la veille. Ceux à dix ans ont grimpé à 3,51% contre 3,44% jeudi.

Du côté des résultats bancaires, JPMorgan Chase s’est envolée (+7,55% à 138,73 dollars) après avoir annoncé pour le premier trimestre une hausse de son bénéfice net sur un chiffre d’affaires record, à la faveur de taux d’intérêt plus rémunérateurs.

Citigroup a grimpé de 4,78% après avoir dévoilé des résultats pour le premier trimestre supérieurs aux attentes, profitant également de taux d’intérêt plus élevés.

Goldman Sachs a été entraînée à la hausse (+1,44%).

Le groupe d’assurance santé United Health a vu son titre chuter de 2,74% malgré une hausse de son chiffre d’affaires et du bénéfice net par action au premier trimestre. Un autre groupe d’assurances, Travelers, a cédé aussi 2,79%.

Les grands noms de la «tech» ont connu des fortunes diverses, Microsoft cédant 1,28% tandis qu’Alphabet (Google) a avancé de 1,17%.

Ailleurs à la cote, l’avionneur Boeing, a freiné le Dow Jones, décrochant de 5,56% à 201,71 dollars.

Le constructeur aéronautique a prévenu jeudi que les livraisons de son avion-vedette, le moyen-courrier 737 MAX, allaient être temporairement perturbées pour des problèmes de qualité sur des pièces fournies par Spirit Aerosystems. L’action de ce fournisseur a chuté de plus de 20%.

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