A Wall Street, le Dow Jones lesté par GE, le Nasdaq à un record

AWP

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Le Dow Jones Industrial Average a cédé 0,10% à 25.175,31 points. Le Nasdaq a pris 0,85% à 7.761,04 points. Le S&P 500 s’est apprécié de 0,25%.

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi, le Nasdaq atteignant un niveau inédit à la faveur d’indicateurs encourageants sur l’économie américaine tandis que le Dow Jones était freiné par General Electric et les tensions commerciales.

Le Dow Jones Industrial Average a cédé 0,10% à 25.175,31 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a pris 0,85% à 7.761,04 points.

Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises cotées à la Bourse de New York, s’est apprécié de 0,25% à 2.782,49 points.

«Le Dow Jones, comme le S&P 500, est un peu à la traîne depuis plusieurs semaines face aux performances du Nasdaq ou du Russell 2000 (qui regroupe les entreprises à petite capitalisation, NDLR), tous deux à des sommets», a remarqué Adam Sarhan de 50 Park Investment.

«Le Dow comprend de nombreuses entreprises qui sont des multinationales ou des groupes bien établis qui peuvent être plus sensibles à certains éléments comme la hausse des taux d’intérêt, le resserrement des politiques monétaires des grandes banques centrales ou la possibilité d’une guerre commerciale», a-t-il relevé.

Cette dernière éventualité était renforcée jeudi par la perspective de voir Washington annoncer dès vendredi de nouvelles sanctions américaines contre la Chine.

Le repli de General Electric (-1,80%), lanterne rouge du Dow Jones, a aussi pesé sur l’indice vedette de Wall Street. Le conglomérat, qui avait acquis la branche énergie d’Alstom en 2014, a annoncé qu’il renonçait à son engagement de créer un millier d’emplois d’ici à la fin de l’année en France en raison de «l’évolution défavorable de ses marchés historiques dans le secteur de l’énergie».

La séance s’est montrée plus clémente pour les autres indices.

«La croissance est fondamentalement ce qui fait monter le marché actions et plusieurs signes sont venus (ce jeudi) illustrer la bonne santé de l’économie américaine», a souligné Kate Warne d’Edward Jones.

La statistique la plus importante concernait les ventes au détail aux Etats-Unis, qui ont progressé en mai davantage qu’escompté par les analystes, tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé plus que prévu.

«Si on continue sur cette lancée, les chiffres pour la croissance au deuxième trimestre devraient effacer le coup de mou du premier trimestre», a estimé Mme Warne.

Les investisseurs accueillaient aussi positivement la décision de la BCE, qui a annoncé que son vaste programme de rachats de dettes s’arrêtera à la fin de l’année mais a aussi assuré que ses taux directeurs resteraient au plus bas jusqu’à la fin de l’été 2019.

Le marché obligataire progressait: les taux d’intérêt sur la dette américaine à 10 ans évoluait vers 20h15 GMT à 2,936% contre 2,966% mercredi soir et celui à 30 ans à 3,052% contre 3,086% à la précédente fermeture.

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