Wall Street hésite, scrutant les résultats d’entreprises

AWP

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Le Dow Jones cédait 0,09% vers 13h54 GMT. Le Nasdaq gagnait 0,05%. L’indice élargi S&P 500 lâchait 0,06%.

La Bourse de New York, à des niveaux record, fléchissait légèrement peu après l’ouverture lundi, à l’entame d’une semaine entrant dans le vif de la saison des résultats d’entreprises.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, cédait 0,09% à 27.315,12 points vers 14H15 GMT après avoir, comme les autres grands indices, débuté la séance légèrement dans le vert.

L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 0,07%, à 8.238,40 points.

L’indice élargi S&P 500 lâchait 0,07%, à 3.011,72 points.

Dopés par la perspective de voir les taux d’intérêt baisser en fin de mois après des propos du patron de la Banque centrale américaine, les principaux indices de Wall Street ont grimpé à des niveaux inédits la semaine dernière, le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 clôturant même pour la première fois au-dessus des seuils symboliques des 27.000 points et 3.000 points.

Après ces records, «la question est de savoir si ces récents gains vont continuer à s’alimenter ou si le marché des actions va passer par une phase de digestion,» relève Sam Stovall de CFRA Research. «Si on se réfère aux données historiques (...), les indices devraient encore monter un peu» car ils ont tendance à s’afficher encore en hausse 60 séances après avoir dépassé des seuils symboliques, souligne-t-il.

Nouveaux délais pour le 737 MAX

Si la récente progression des indices a largement été nourrie par l’espoir d’une politique monétaire plus accommodante, «on va peut-être avoir une chance de se focaliser cette semaine sur autre chose que la Fed avec la montée en puissance de la saison des résultats du deuxième trimestre», indique Art Hogan de National Holdings.

Première grande banque à dévoiler ses chiffres, Citigroup cédait 0,81% à Wall Stret lundi après avoir fait pourtant part de résultats supérieurs aux attentes en dépit des craintes de ralentissement économique. Cette performance est toutefois à relativiser du fait du déclin continu des recettes des activités de courtage et de la banque d’investissement.

Suivront mardi JPMorgan Chase, Goldman Sachs et Wells Fargo, mercredi Bank of America et jeudi Morgan Stanley.

Parmi les autres grands résultats de la semaine figurent ceux de Johnson & Johnson et United Air Lines mardi, de Netflix et IBM mercredi, de Microsoft et UnitedHealth jeudi et American Express vendredi.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette américaine à dix ans reculait un peu, à 2,097% contre 2,122% la veille à la clôture.

Amazon lâchait 0,30% au premier jour de son opération de super-soldes «Prime Day».

American Airlines perdait 0,27% alors que la compagnie a prolongé jusqu’au 2 novembre, contre début septembre auparavant, les annulations de tous les vols programmés sur ses 14 Boeing 737 MAX, avion phare de Boeing, cloué au sol depuis mi-mars suite à deux accidents ayant fait 346 morts.

Selon le Wall Street Journal, les 737 MAX ne devraient pas être prêts à revoler avant l’an prochain en raison du temps nécessaire pour modifier le logiciel mis en cause dans les accidents. Boeing lâchait 1,58%.

La biotech Gilead Sciences montait de 2,01% après avoir annoncé dimanche un vaste accord de collaboration avec son homologue belge Galapagos pour une durée de dix ans, en échange de presque 5 milliards de dollars versés par l’américain.

Facebook reculait de 0,95% alors que selon plusieurs médias, le groupe va devoir payer une amende record de 5 milliards de dollars infligée par un régulateur américain pour les manquements du premier réseau social au monde en matière de protection des données personnelles.

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