Wall Street, en petite hausse, porte Nasdaq et S&P 500 à des records

AWP

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L’indice technologique clôture à 8’030,04 points et le l’indice élargit termine à 2’897,52 points. Le Dow Jones reste à plus de 26'000 points.

La Bourse de New York a terminé en petite hausse mardi, l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales continuant à alimenter l’optimisme des investisseurs et emmenant les indices Nasdaq et S&P 500 à de nouveaux records.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,15% pour terminer à 8’030,04 points.

L’indice élargi S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises cotées à Wall Street, s’est apprécié de 0,03% pour finir à 2’897,52 points.

L’indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a lui pris 0,06% à 26’064,02 points.

Dans un marché aux faibles échanges en cette fin de vacances d’été, la tendance a profité selon Jack Ablin de Cresset Wealth Advisors «du sentiment diffus que l’économie va continuer à s’améliorer».

L’indicateur du jour était à cet égard encourageant: la confiance des consommateurs aux Etats-Unis a fait un bond en août, à la surprise des analystes, et atteint un niveau inédit depuis octobre 2000, selon un indice publié par le Conference Board.

Alors que «les questions commerciales ont représenté (ces derniers mois) le frein le plus important sur le marché américain des actions», les investisseurs ont aussi été stimulés par l’accord conclu lundi entre Washington et Mexico, a souligné Nicholas Colas de Datatrek.

Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a déclaré mardi que l’objectif était désormais «d’intégrer rapidement le Canada à l’accord».

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, tout en avertissant qu’il ne signerait un accord commercial avec les Etats-Unis et le Mexique que s’il est «bon pour le Canada», a envoyé à Washington sa ministre des Affaires étrangères pour négocier une version réformée de l’accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

La tendance à la hausse à la Bourse de New York se nourrit aussi d’elle-même, selon plusieurs analystes.

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Avec les nouveaux records, «il est très difficile actuellement, aux yeux d’un courtier, de miser sur une baisse du marché», a jugé M. Colas.

«Les fonds d’investissements qui se basent sur des analyses techniques ont sans doute augmenté leurs achats et il est fort possible que des investisseurs qui hésitaient jusque-là ont augmenté, au moins partiellement, la part de leur portefeuille allouée au marché des actions», a noté de son côté Karl Haeling de LBBW.

Le marché obligataire se tendait: le taux à dix ans sur la dette américaine montait vers 20H30 GMT à 2,881% contre 2,846% à la clôture lundi, et celui à 30 ans à 3,029% contre 2,994% la veille.

Du côté des valeurs, Alphabet (-0,83%), la maison-mère de Google, Twitter (-1,11%) et Facebook (-0,68%) ont pâti de la mise en garde du président Donald Trump contre ce qu’il estime être un manque d’impartialité.

Le joaillier Tiffany est monté de 0,99% après avoir fait part de ventes trimestrielles supérieures aux attentes à la faveur notamment d’une forte demande en Asie pour ses colliers et bracelets, et d’une révision à la hausse de ses prévisions pour l’ensemble de l’année.

Les résultats meilleurs que prévu de la chaîne de magasins DSW, spécialisée dans les chaussures et accessoires bon marché, ont aussi été salués, le titre bondissant de 20,22%.

Le distributeur de produits électroniques Best Buy a en revanche reculé de 5,01% malgré des chiffres dépassant les prévisions au deuxième trimestre, les investisseurs accueillant fraîchement les prévisions du troisième trimestre. Le titre s’affichait auparavant en hausse de 19% depuis le début de l’année.

Toujours dans la distribution, Sears s’est envolé de 12,61% après avoir annoncé l’extension de son partenariat avec Amazon, qui prévoit que les clients achetant des pneus sur le site du géant du commerce en ligne puissent les faire installer dans un des centres auto de Sears.

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