Un indicateur chinois revigore les Bourses asiatiques

AWP

1 minute de lecture

Tokyo grimpe de 1,01%, Hong Kong avance de 0,37% et Shanghai progresse de 0,13%.

Les places boursières asiatiques ont progressé lundi, réconfortées par une activité manufacturière robuste en Chine en novembre, selon des statistiques publiées samedi qui ont éclipsé pour un temps les inquiétudes chroniques sur les négociations commerciales sino-américaines.

L’indice vedette Nikkei a clôturé sur un gain de 1,01% à 23’529,50 points, tandis que l’indice élargi Topix a gagné 0,89% à 1714,49 points.

L’activité manufacturière en Chine, mesurée par l’indice des directeurs d’achats (PMI), a rebondi en novembre pour la première fois en sept mois, malgré les menaces de nouvelles sanctions douanières américaines si Pékin et Washington ne parvenaient pas à régler leur différend commercial.

Ce rebond surprise a stimulé des ordres d’achat sur le marché japonais, selon l’analyste Toshiyuki Kanayama dans une note du courtier nippon Monex.

La Bourse de Tokyo avait déjà intégré dès la semaine dernière les risques sur les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis liés à la promulgation d’une loi américaine soutenant le mouvement pro-démocratie à Hong Kong, avait aussi rappelé cet analyste.

L’indice composite de Shanghai a de son côté gagné 0,13% à 2875,81 points et celui de Shenzhen a pris 0,22% à 1596,60 points. A Hong Kong, l’indice Hang Seng a avancé de 0,37% à 26’444,72 points.

Du côté des valeurs

Tous les secteurs sur l’indice Nikkei ont fini dans le vert, à l’exception de l’énergie. Les secteurs des matériaux, de la santé, de la distribution et de l’industrie ont le plus tiré l’indice en hausse.

DISCOURS ATTENDU CHEZ NISSAN: l’action Nissan a gagné 1,39% à 688,3 yens. Fraîchement arrivé aux commandes, son nouveau directeur général Makoto Uchida a tenu une conférence de presse lundi pour exposer sa feuille de route. Un an après l’éviction et l’inculpation de Carlos Ghosn pour malversations financières présumées, la relance de son alliance avec Renault semble être repartie sur de bons rails. Hadi Zablit, un ingénieur franco-libanais chargé de l’innovation de rupture pour Renault, Nissan et Mitsubishi Motors (+1,22% à 496 yens), a été désigné fin novembre secrétaire général de leur alliance tripartite, selon une source proche du dossier.

LE SCANDALE JDI SANS EFFET: le fabricant d’écrans pour smartphones Japan Display (JDI) a stagné à 71 yens. Les investisseurs ont visiblement fait peu de cas du suicide rapporté par la chaîne publique NHK d’un ex-comptable du groupe, qui avait affirmé la semaine dernière avoir maquillé les comptes de la société sur ordre d’un dirigeant. Depuis un an JDI poursuivait en justice ce salarié, l’accusant d’avoir détourné 578 millions de yens (près de 5 millions d’euros).

Du côté des devises et du pétrole

Le yen reculait face au dollar, un mouvement favorable aux valeurs exportatrices japonaises: vers 12H00 GMT, un dollar s’échangeait contre 109,54 yens, contre 109,51 yens vendredi.

La monnaie japonaise se stabilisait face à l’euro, lequel valait 120,56 yens contre 120,55 yens vendredi.

L’euro était en petite baisse face au dollar, à raison d’un euro pour 1,1006 dollar, contre 1,1018 vendredi à 20H00 GMT.

Après avoir chuté vendredi, les cours du pétrole rebondissaient lundi: le prix du baril de brut américain WTI grimpait à 56,57 dollars, et celui du baril de Brent de la mer du Nord à 61,93 dollars.

A lire aussi...