Tokyo recule, plombée par le yen et les Bourses chinoises

AWP

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Le Nikkei a cédé 0,43% (92,18 points) à 21.193,81 points, et l’indice élargi Topix a perdu 0,27% (4,25 points) à 1.543,49 points.

La Bourse de Tokyo a reculé mardi, minée par une remontée du yen face au dollar, après des propos prêtés à Donald Trump sur la relation nippo-américaine, sur fond de tendance négative des places chinoises.

Les tensions qui s’enveniment entre les Etats-Unis et l’Iran ont également pesé.

A l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 0,43% (92,18 points) à 21.193,81 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a perdu 0,27% (4,25 points) à 1.543,49 points.

Du côté des devises, le dollar reculait à 107,00 yens, contre 107,44 yens lundi à la clôture de la place tokyoïte, et l’euro refluait à 121,95 yens, contre 122,22 yens.

Un article de Bloomberg en milieu de journée a surpris les investisseurs et accentué la baisse du dollar: l’agence y affirme qu’en privé, Donald Trump a fait part d’une réflexion sur la possibilité de dénoncer le traité de défense nippo-américain jugé trop inégal.

Qui plus est, et cette fois ouvertement, le président américain s’est offusqué sur Twitter que les Etats-Unis protègent au Moyen-Orient les navires pétroliers d’autres pays, dont ceux du Japon cité nommément, sans contrepartie.

Les bisbilles commerciales entre les Etats-Unis et la Chine continuent en outre d’inquiéter, à quelques jours d’une rencontre entre les présidents Trump et Xi Jinping en marge du sommet du G20 cette fin de semaine à Osaka (ouest).

Sur les 225 composantes du Nikkei, les deux tiers environ ont baissé.

Le secteur de l’électronique a encore été sévèrement sanctionné à cause de cette querelle qui n’en finit pas: Tokyo Electron a lâché 3,31% à 14.320 yens, Advantest 2,18% à 2.687 yens et Sony a dévissé de 2,10% à 5.631 yens.

Le titre Nissan a peu bougé (-0,28% à 764,3 yens) en ce jour d’assemblée générale d’actionnaires au cours de laquelle ont été validées les résolutions sur la gouvernance post-Ghosn sans que soient totalement dissipées les tensions entre le constructeur japonais et son partenaire Renault.

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