Tokyo: le Nikkei gagne 0,20%, les jeux vidéo dévissent

AWP

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A l’issue des échanges, le Nikkei a pris 42,07 points à 21.608,92 points, et l’indice élargi Topix a progressé de 0,26%.

La Bourse de Tokyo a achevé mercredi en hausse une journée en dents de scie, malgré la dégringolade des actions des géants du jeux vidéo, dans un contexte d’attente d’une décision de la Banque centrale américaine (Fed).

A l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a pris 0,20% (+42,07 points) à 21.608,92 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a progressé de 0,26% (+4,16 points) à 1.614,39 points.

Sur le volet des changes, le dollar remontait à 111,55 yens, contre 111,20 yens mardi à la fermeture de la place tokyoïte, et l’euro grimpait à 126,60 yens, contre 126,22 yens.

Les indices ont oscillé entre hausse et baisse tout au long de la séance.

«Les investisseurs ont anticipé le fait que, jeudi étant férié au Japon, ils ne pourront pas réagir immédiatement au mouvement de Wall Street suite à la décision de la Réserve fédérale attendue plus tard dans la journée», a expliqué à l’agence Bloomberg Seiji Arai, de Mitsubishi UFJ Morgan Stanley.

Sur les 225 composantes du Nikkei, la moitié environ a augmenté mais dans des proportions, somme toute, assez faibles à quelques exceptions près.

L’une des plus lourdes chutes est signée Sony, fleuron de l’électronique grand public qui, comme son compatriote Nintendo, a fait les frais des inquiétudes des investisseurs après les annonces ambitieuses du mastodonte américain Google dans le domaine du jeu vidéo.

Le titre Sony est tombé de 3,37% à 4.951 yens et celui de Nintendo s’est affaissé de 3,20% à 30.480 yens.

Les investisseurs craignent que leur domination actuelle de l’univers du jeu vidéo ne soit bousculée par Google qui, avec le lancement cette année de la plateforme de divertissement en ligne Stadia, promet de révolutionner la façon de jouer.

Google parie sur le jeu ouvert à tous depuis des tablettes, PC ou smartphones, sans console, sans téléchargement, dans le mode «en flux» déjà utilisé pour la vidéo ou la musique.

Rakuten bondit

A l’inverse, la galerie marchande Rakuten a vu son action s’envoler de 4,11% à 1.011 yens. Selon des informations de presse, le groupe pourrait bénéficier d’une exemption des autorités concernant les nouvelles règles plus strictes sur la tarification des services et des smartphones et ce, afin d’améliorer l’environnement concurrentiel en facilitant l’expansion de ses jeunes offres de télécommunications cellulaires Rakuten Mobile.

L’action de Toshiba a aussi été appréciée (+0,27% à 3.605 yens), en raison de l’annulation d’actions que le groupe avait rachetées. Par ailleurs, les médias ont indiqué que l’introduction en Bourse de son ex-filiale de puces-mémoires, Toshiba Memory, dans laquelle le conglomérat a toujours des parts, devrait se produire non plus en septembre, comme espéré, mais plus tard.

Dans l’automobile, Nissan a fait du surplace (-0,06% à 951,4 yens). Selon une source proche de l’entreprise, le constructeur et ses deux partenaires, Renault et Mitsubishi Motors, vont revoir l’objectif de ventes annuelles qui avait été fixé par le précédent PDG de l’Alliance, Carlos Ghosn, à 14 millions de véhicules par an en 2022, contre 10,76 millions en 2018.

Mitsubishi a pour sa part légèrement avancé (+0,50% à 603 yens), tout comme Toyota (+0,87% à 6.721 yens) et Honda (+0,45% à 3.090 yens).

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