Tokyo finit en nette progression grâce au yen avant le G20

AWP

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Le Nikkei a pris 1,19%, et l’indice élargi Topix s’est offert un gain de 1,23%.

La Bourse de Tokyo a fini la journée de jeudi sur une nette hausse, aidée par un notable reflux du yen, en dépit de nombreuses incertitudes internationales à la veille du sommet du G20.

A l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a pris 1,19% (+251,58 points) à 21.338,17 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau s’est offert un gain de 1,23% (+18,93 points) à 1.553,27 points.

Du côté des devises, le dollar remontait à 108,04 yens, contre 107,41 yens mercredi à la clôture de la place tokyoïte. L’euro se relevait à 122,68 yens contre 122,07 yens.

Ces mouvements encouragent l’achat d’actions de groupes exportateurs japonais.

Les investisseurs restent toutefois prudents avant le G20 qui se tiendra vendredi et samedi à Osaka (ouest du Japon), compte tenu d’un contexte général très dégradé, entre les querelles commerciales sino-américaines et l’escalade verbale entre les Etats-Unis et l’Iran, sans compter les divers propos proférés par le président Donald Trump envers d’autres pays, dont le Japon, pourtant son allié et nation hôte de la réunion.

Les donneurs d’ordres sur le marché japonais attendent de voir ce qui sortira des conciliabules, la majorité des experts tablant sur une trêve sino-américaine.

Dans ce contexte, les trois quarts des composantes du Nikkei ont fini sur une tonalité positive, notamment dans le secteur de l’électronique et des machines industrielles, signe d’espoirs d’apaisement lors du sommet prévu entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.

Screen Holdings a bondi de 6,47% à 4.525 yens, le spécialiste des galettes de silicium Sumco de 5,34% à 1.282 yens, le fabricant de robots d’assemblage Yaskawa de 4,62% à 3.620 yens, TDK de 4,13% à 8.320 yens.

Le titre du premier laboratoire pharmaceutique japonais, Takeda, a reculé de 0,85% à 3.810 yens. L’assemblée générale des actionnaires du groupe a reconduit le Français Christophe Weber à sa tête, mais a retoqué une résolution liée aux règles de rémunération.

Le constructeur d’automobiles Nissan a de son côté pris 2,18% à 777,8 yens, en dépit du fait que le président français Emmanuel Macron a catégoriquement rejeté vendredi devant les médias français à Tokyo l’idée d’un abaissement de la participation de l’Etat dans Renault et discuté le bien-fondé d’une modification des participations croisées de Nissan et Renault.

Le dirigeant français a ainsi écarté a priori une révision de la structure de l’alliance, à laquelle s’était dit ouvert mardi le patron de Nissan, Hiroto Saikawa. Les déclarations de M. Macron n’étaient toutefois pas encore répercutées dans la presse japonaise quand la fin de la séance a retenti.

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