Tokyo encore dans le rouge, la Chine reprend des couleurs

AWP

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Le Nikkei a terminé la séance sur une baisse de 1,37% à 17.818,72 points, après avoir déjà lâché 4,5% la veille. Le Topix a perdu 1,57% à 1.329,87 points.

Les marchés asiatiques ont terminé la séance de jeudi en ordre dispersé, Tokyo poursuivant son déclin, entre tendance négative à Wall Street et craintes liées au coronavirus, alors que les places chinoises ont rebondi dans le sillage du pétrole.

L’indice vedette Nikkei à Tokyo a terminé en baisse pour une quatrième séance d’affilée (-1,37% à 17’818,72 points), incapable de rebondir malgré une sévère glissade de 4,5% la veille. L’indice élargi Topix a perdu 1,57% à 1329,87 points.

Les inquiétudes montent sur la pandémie de Covid-19 au Japon, où les cas sont en nette augmentation depuis quelques jours, sans toutefois atteindre les niveaux observés en Europe et aux Etats-Unis.

La Bourse de New York, dont la clôture donne souvent le «la» à Tokyo le lendemain, avait par ailleurs terminé jeudi en forte baisse, alors que la propagation de la pandémie s’accélère aux Etats-Unis, qui compte désormais plus de 5000 décès provoqués par le Covid-19.

A l’inverse les Bourses chinoises ont fini jeudi dans le vert. Mal engagé en début de séance, l’indice Hang Seng de Hong Kong a terminé en hausse de 0,84% à 23’280,06 points, profitant d’un vif rebond des prix de l’or noir, qui a dopé les titres du secteur de l’énergie.

Les gains ont été encore plus élevés en Chine continentale: l’indice composite de Shanghai a progressé de 1,69% à 2780,64 points et celui de Shenzhen a pris 2,26% à 1697,54 points.

Les investisseurs ont été rassurés par la volonté affichée du président américain Donald Trump de ramener l’Arabie saoudite et la Russie à la table des négociations pour mettre un terme à la guerre des prix du pétrole que se livrent les deux pays, alors que la crise du coronavirus avait déjà fait chuter la demande mondiale d’or noir.

Du côté des valeurs

SOFTBANK GROUP MET LE HOLÀ SUR WEWORK

Le titre SoftBank Group a grimpé de 2,53% à 3768 yens à Tokyo. Le groupe japonais a confirmé jeudi en cours de séance avoir renoncé à racheter pour 3 milliards de dollars d’actions supplémentaires du géant américain des bureaux partagés WeWork, en raison de diverses conditions non satisfaites pour mener à bien cette opération.

Cette transaction faisait partie d’un large plan de sauvetage de WeWork annoncé par SoftBank Group en octobre dernier. Le groupe japonais reste toutefois «pleinement engagé dans la réussite de WeWork» et l’abandon de cette opération n’aura «pas d’impact» sur l’activité et la stratégie du groupe américain, a-t-il encore assuré.

Vif rebond du pétrole

Les cours du pétrole ont fortement rebondi jeudi en Asie, portés par les espoirs d’une intervention de Washington pour mettre fin à la guerre des prix de l’or noir entre l’Arabie saoudite et la Russie.

Vers 09H00 GMT le baril de brut américain WTI gagnait 8,57% à 22,05 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord 8,89% à 26,94 dollars.

Du côté des devises, le yen était en léger recul face au dollar vers 09H15 GMT, à raison d’un dollar pour 107,29 yens, contre 107,17 yens mercredi à 21H00 GMT.

La monnaie japonaise était en légère progression face à l’euro, qui s’échangeait pour 117,16 yen contre 117,49 yen la veille.

La monnaie européenne poursuivait sa baisse face au dollar, à raison d’un euro pour 1,0918 dollar contre 1,0964 dollar mercredi à 21H00 GMT.

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